Orabank Mauritanie a du mal aux oreilles, demande à faire moins de bruit !

Orabank Mauritanie a du mal aux oreilles, demande à faire moins de bruit !

À Nouakchott, plusieurs citoyens ont mal au cœur depuis qu’ils ont appris des propos haineux amplifiés
par le net contre le Hamas.

Mohamed Ould Gah, responsable des microprojets, a déclaré que « j’avais été licencié de mon travail
chez Orabank parce que j’avais protesté contre les propos du directeur général de la banque, l’Italien
Pierre Marazzato, contre le mouvement de résistance islamique Hamas. »

Le directeur général d’Orabank a décrit le Hamas comme un mouvement terroriste utilisant des civils
comme boucliers humains lors d’une réunion le 18 octobre.

Ould Gah a déclaré avoir rejoint le Marazzato après une réunion dans son bureau
pour l’informer de la situation dévastatrice. Compte tenu en fait de la nature de cette rhétorique
de la part de l’Etat islamique, tout le monde considère par ailleurs le Hamas comme un mouvement de résistance.
Mais il refuse d’y prêter attention, affirmant par la suite qu’il assume la responsabilité de ses propos
et qu’il savait de quoi il parlait avant d’exister.

M. Gah a également accusé l’Italien de réduire le temps légal de prière du personnel et de refuser
aussi d’interagir avec quiconque disait « Inchallah ».

Orabank Mauritanie fait un foin de tous diables

Suite à cet incident, le PDG d’Orabank a rétrogradé Ould Gah de son poste de directeur commercial
de Microprojets à celui d’employé de service et a signé le 26 décembre une note concernant son licenciement définitif.

Ould Gah a révélé finalement qu’après ce licenciement illégal, « j’avais engagé un avocat pour suivre l’évolution
du dossier et garantir, mes pleins droits. », a-ti-il conclu.

Le Groupe Orabank a souligné dans son communiqué publié dans Cridem qu’il ne commente aucune actualité
politique et n’intervient dans aucun débat politique, religieux ou social et que sa mission est de fournir
des services bancaires de qualité à ses clients.

Il a invité ensuite ses collaborateurs à faire preuve de retenue en toute circonstances et leur conseille
surtout vivement de ne pas prendre de position en son nom sans rapport avec sa mission première
qui est de fournir des services bancaires de qualité à ses clients.

Le Groupe Orabank souligne finalement que tout acte de calomnie, de mensonge, de chantage ou toute déclaration diffamatoire ou désobligeante portant atteinte à sa réputation et à son image est considéré
comme une infraction pénale et sera en effet soumis à des conséquences judiciaires.

Rapideinfo avec agences

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