Fausses informations, sans aucune preuve

fausses informations, sans aucune preuve

J’ai lu l’article « Centre Hospitalier National : un regard de l’Intérieur« , et d’abord j’ai compris qu’il s’agissait d’une traduction, pas d’une traduction très fidèle. Si l’auteur de cet article a vraiment quelque chose à dire, il a observé aujourd’hui que tout le monde a un smartphone et tout le monde a un téléphone portable qui peut prendre des photos, et il a dit qu’il a vu des poubelles empilées dans les couloirs. Il voyait des médecins fumer dans les couloirs, il voyait des patients dormir ou allongés par terre, etc. S’il voulait vraiment des preuves et voulait que les choses se produisent, il lui suffisait de les prendre en photo ou de bien prendre en photo les déchets. Mais c’est du déchet, au moins personne ne peut dire qu’on ne tire pas de déchet. Il a dit dans l’article qu’il y avait des déchets et des ordures. Il n’a qu’à les photographier. Il a donné l’emplacement dans le texte, il n’a qu’à les photographier. C’est la meilleure façon et en ce moment le ministère de la Santé et en l’occurrence l’inspection de la santé fera le travail.

Mais des articles comme celui-ci, et ce genre de calomnies , à peine nommé, l’Inspecteur général de la Santé, le Dr Hampate Ba, a entendu certainement mille fois, et chaque fois qu’il vérifie, il trouvera que c’est faux.
Lors de mon enquête, l’inspection de la santé a été informé de la situation à l’hôpital d’Atar où nous avions vu circuler la vidéo ou l’audio du plaignant selon lequel son père était mort sans oxygène et le ministère a envoyé une équipe d’inspecteurs. Toute l’équipe est allée sur place pour vérifier et a découvert que c’était faux. Quelqu’un lui a dit que les femmes mouraient en couches, l’équipe a également vérifié et découvert que c’était faux.
Et lui aussi est entrain d’écrire cette chose, si réellement c’est vrai ce qu’il dit, il n’a qu’à les photographier avant que l’équipe ne se deplace sur place et qu’elle trouve encore qu’il raconte des choses comme on a coutume actuellement dans ce pays où chacun écrit des articles n’importe comment et raconte ce qu’il veut, il n’a qu’ a photographier, c’est la meillreure facon.

Il y a quelque temps, en moins d’une semaine, la même situation s’est produite dans une clinique privée locale. On nous a raconté sur les réseaux sociaux qu’il y avait une énorme confusion entre le nom d’une clinique située à Nouakchott et le nom d’un hôpital situé dans un autre pays, les gens ont voulu inventer beaucoup d’histoires, des inspections ont été menées auprès de cet établissement privé. La clinique a été vérifié et cela s’est avéré faux, il n’y a eu aucun décès, il n y a pas eu des problèmes d’oxygène, la clinique n’avait même pas de réanimation au moment du contrôle ; bien sûr, elle en avait, elle avait une unité de soins intensifs, mais elle n’avait pas de laboratoire. Une histoire similaire m’a été racontée au Centre national de traumatologie, que l’équipe de santé a confirmée comme étant en partie vraie et en partie fausse.
L’inspection a formulé des recommandations basées sur ce qui était vrai, et si quelqu’un choisit de s’engager en politique, il doit le faire selon ses propres conditions. Cependant, il est important que les individus s’abstiennent de diffuser de fausses informations sans aucune preuve pour étayer leurs affirmations.

Ahmed Ould Bettar

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page