Edito – Le discours du Président Tebboune : Une gouvernance et un bilan positifs indéniables

Discours du Président Tebboune
Edito – Le discours du Président Tebboune : Une gouvernance et un bilan positifs indéniables
Ce discours historique qui renoue avec un devoir constitutionnel oublié depuis celui de feu le défunt Houari Boumediene en 1977, retrace quatre années d’une métamorphose enclenchée de l’Algérie tout en dessinant, dans un langage franc s’agissant de l’état de la Nation, et prometteur quant à son avenir économique et social à venir.

Au plan du principe, l’initiative est, en elle-même, louable que le Président d’un grand Pays, comme l’Algérie, s’adresse directement à son Peuple à travers les deux chambres réunies du Parlement, pour qu’il l’écoute et le juge, qu’il évalue en toute transparence, sa présidence et ses cinquante quatre promesses, loin du symbolisme qu’elles suggèrent légitimement, mais dans les faits et les réalisations concrètes de l’heure, sans démagogie aucune, ni langue de bois.

Un rappel sommaire évoqué de l’état de l’économie algérienne héritée : Des comportements frauduleux, des failles dans les importations au moyen de paiement frauduleux pour des «rébus» ! Ce passage de ce discours suffit à lui-seul, pour décrire la débandade et la saignée des fonds publics.

Il y avait de la solennité, le sentiment de la responsabilité assumée et de la mission accomplie, un an avant le terme d’un mandat présidentiel, mais aussi de la fierté qui lui revient, en tant que chef de l’Etat, en décidant de s’adresser à son Peuple : Cette fierté toute légitime qui a tant manqué au citoyen algérien, qui a tant voulu que son Président lui parle, et qui anime, aujourd’hui, le sentiment d’un Peuple, qui aura dépassé ses turbulences passéistes oubliées en vainquant les risques d’un effondrement institutionnel du Pays grâce à un «Hirak Moubarek» et à l’Armée Populaire Nationale.

Le sentiment nationaliste qui s’était effrité par des années de corruption, de déni populaire, de gabegie financière, de perte de souveraineté inexorable, qui ont miné de désespoir, le Peuple Algérien, le revoilà réanimé et mobilisé aujourd’hui, dans un sursaut patriotique qui rappelle le ferveur et les sacrifices de nos martyrs. Le revoilà, qui y croit, de nouveau, en ses capacités, à son génie, à son existence, à sa jeunesse et a retrouvé foi à sa gouvernance dans une Algérie Nouvelle.

Le candidat Tebboune en 2019 avait écrit, dans une première historique, ses engagements pour que le peuple algérien en prenne connaissance. Qu’il fasse maintenant, et sans complaisance, son bilan !

L’Amour de la patrie Algérienne, n’est pas dans la parole d’une campagne électorale qui s’évanouit le temps d’un mandat, mais dans les engagements résolument écrits, puis assumés dans les faits au bénéfice de toute l’Algérie dans toutes ses étendues et ses profondeurs, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, pour que l’Algérie vive !

« Tahya El-Djazair » ! Si certains n’y croient pas, nous y croyons !

Mohamed El-Abassi, ex-diplomate

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