Ministre de la Santé: le PDNS prévoit que 50% des Mauritaniens auront une assurance maladie d’ici 2024
Ministre de la Santé: le PDNS prévoit que 50% des Mauritaniens auront une assurance maladie d’ici 2024
Le ministre de la Santé a présenté sa communication sur le Plan national de développement sanitaire (2022-2030). Selon lui, le nouveau plan tient compte de l’évaluation du plan précédent (2011-2020) et fixe de nouveaux objectifs à atteindre. Il a souligné certaines lacunes, notamment le manque de ressources humaines.
En effet, en 2020, 10 000 personnes n’auront que 15 professionnels de santé (médecins, infirmières, sages-femmes, etc.) contre 20 initialement prévus. Il en va de même pour l’assurance maladie, qui ne couvre que 15% de la population, et non les 30% prévus, a souligné le ministre de la Santé. Toujours dans le chapitre sur les objectifs non atteints, la disponibilité des médicaments dits essentiels dans la structure sanitaire du pays. Selon le ministère de la santé, seuls 28 % des formations sanitaires y ont accès.
En effet, le ministre a souligné que les établissements de santé, bien que largement répartis, ne couvrent que 30% de la population, car ils sont souvent à plus de 5 km des autres établissements.
le PDNS s’appuie sur la SCAPP et les Objectifs de développement durable
Pour le ministre, le nouveau plan de développement sanitaire s’appuie sur la SCAPP et les Objectifs de développement durable, comprenant des objectifs à court terme (2024), à moyen terme (2027) et à long terme (2030). Le premier projet est d’améliorer la gouvernance des structures publiques de santé. Le second est de renforcer les ressources humaines.
Selon le ministre de la Santé, la Mauritanie devrait fournir à 10 000 personnes au moins 23 médecins, infirmières et sages-femmes d’ici 2024, 27 d’ici 2027 et 30 d’ici 2030.
A cet égard, le ministre a rappelé que 23 professionnels de santé en 2024 font partie des engagements du plan électoral du président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
Le ministre de la Santé, Moktar Ould Dahi, s’attend à ce que 50% des formations sanitaires aient accès à 13 médicaments essentiels, alors que 50% de la population n’a pas d’assurance maladie et drvra y bénéficier en 2024. D’ici la fin du plan en 2030, 77% de la population mauritanienne devrait être assurée. De plus, le PNDS prévoit des mesures d’infrastructure.
Selon le ministre, la mise en œuvre du PNDS demande beaucoup de travail. Il a déclaré espérer que les fonds alloués au secteur de la santé représenteront 12% du budget de l’État en 2024, mais a souligné que le budget du ministère de la Santé s’était progressivement resserré ces dernières années.