La relation algéro-mauritanienne est simplement fraternelle

La relation algéro-mauritanienne est simplement fraternelle.
A suivre la dynamique accélérée de la relation algéro-mauritanienne promue à une ascendance qui défie le temps, les antinomistes, l’adversité stérile et remet la pendule à son point de réglage temporelle, historique, politique et économique qui lui sied, certains d’un voisinage épieux, s’interrogent, se tourmentent, se tordent et se retordent l’esprit à vouloir contrarier une rencontre et des retrouvailles autant incontournables qu’inexorables entre deux peuples frères que rien ne sépare et que tout unit.
En perte de vitesse, cette partie tierce, par top embourbée, dans ses affaires intérieures et, par trop, intériorisées comme une bombe à retordement, ne se ménage pas de s’aventurer usant de certaines plumes grossièrement cousues de blanc pour tenter lamentablement de faire triompher le mensonge et la propagande qui sentent le nauséabonde à mille lieux.
Une succession d’échange algéro-mauritanien de visites du politique au spirituel est venue, un certain mois de février, rappeler que l’Algérie et la Mauritanie sont deux pays voisins et frères, unis par des positions communes, une solidarité et la symbiose d’une communauté de destin, qui semble déranger un pion malvenu qui voudrait une Mauritanie perdurer dans la vulnérabilité et finir à sa merci dans un tête à tête qui ne lui a valu qu’une longue péripétie d’instabilité et d’ingérence néfastes.
Mais le temps et l’histoire n’ont pas fini de dire et de révéler certains faits historiques quand il a fallu des années pour qu’on reconnaisse la souveraineté et l’indépendance de la Mauritanie, pour qu’un certain autre pays nouvellement indépendant intervienne pour battre en brèche une résolution d’une certaine Ligue qui considérait la Mauritanie comme inexistant englouti par un autre prédateur de son lointain voisinage nordique.
Les faits historiques son têtus et ressurgiront malgré les subterfuges, les trahisons et la compromission de certaines plumes coupables de hurler avec les loups, mais juste parce qu’ils sont nourris au biberon de la corruption et la tentation qui finiront par ne leur laisser qu’un gout amer de remord. Ceux-là finiront par se torturer quand ils sauront qu’ils n’auront fait que se tordre les cervelles en s’épanchant à envenimer une relation algéro-mauritanienne autant limpide que prometteuse.
Mais « la caravane passe et les chiens aboient », dit-t-on dans tous les Sahara, y compris au Sahara Occidental !
Je ne voudrai pas m’aventurer sur ce dernier dossier que ce pays tiers entend faire, vainement, pencher la Mauritanie sur ses positions et ses thèses coloniales au Sahara Occidental, mais la vérité est telle que cela sent le roussi dans cette partie insulaire du Maghreb pour comprendre toute la hargne et la désolation de l’esprit colonisateur devenu solitaire dans ses tentatives du fait inaccompli.

Mohamed El-Abassi