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João Lourenço appelle à davantage d’efforts pour mettre fin aux conflits en Afrique

João Lourenço appelle à davantage d’efforts pour mettre fin aux conflits en Afrique.
L’Angola a assumé samedi, dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, la première vice-présidence de l‘Union africaine (UA), ouvrant ainsi les portes pour la préparation de sa candidature à la présidence tournante annuelle de l’organisation continentale à partir de 2025.
La cérémonie d’élection de l’Angola à ce poste a eu lieu au siège de l’Union africaine, dans la capitale éthiopienne, lors de l’ouverture du 37ème Sommet ordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, en présence de plus de trente dirigeants politiques africains, dont le Président de la République, João Lourenço.

La République islamique de Mauritanie a été élue à la présidence tournante annuelle de l’Union africaine cette année, en remplacement des Comores, tandis que les Républiques du Congo et du Ghana assument respectivement la deuxième et la troisième vice-présidence de l’organisation continentale.

Hier encore, l’Angola a été élu membre du Conseil de paix et de sécurité avec 46 voix, à l’issue de la 44ème session du Conseil exécutif de l’Union africaine, étant le pays avec le plus de voix.

L’ouverture du 37ème Sommet ordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine a été marquée par une série de discours de plusieurs dirigeants africains et personnalités invitées, avec l’accent sur celui du président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, du le président en exercice sortant de l’Union africaine et chef de l’État de l’Union des Comores, Azali Assoumani, le chef de l’État du Brésil, Lula da Silva, et le Premier ministre de Palestine, Mohammad Shtayyeh.

Les intervenants ont été unanimes à condamner le « massacre aveugle » commis par Israël dans la bande de Gaza et ont encouragé l’initiative de l’Afrique du Sud de continuer à signaler ces crimes à la Cour pénale internationale (CPI).

Parce que l’Union africaine prône depuis le début du conflit au Moyen-Orient la fin des hostilités et une solution à deux États (Palestine et Israël), l’organisation continentale a décliné la demande d’Israël de participer au sommet en cours en tant qu’État observateur.

Le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi, a qualifié de « barbare » la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza, soulignant qu’elle viole le droit international humanitaire, et a remercié les États africains qui défendent la cause palestinienne.

Le président de l’Union des Comores, Azali Assoumani, dans son discours de témoignage, a également axé son intervention sur le thème central du sommet. Il a préconisé l’utilisation efficace des ressources humaines pour garantir un système éducatif africain de qualité.

Il a également défendu l’adoption de programmes éducatifs sur le continent qui permettent un niveau d’éducation de qualité, tout en considérant l’éducation comme le « point de départ » du développement durable des États.

« Nous devons révolutionner le système éducatif à l’échelle du continent, augmenter les taux de formation et réduire l’absentéisme dans l’éducation », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il n’est pas acceptable aujourd’hui de laisser les enfants en dehors du système éducatif, pour ne pas mettre en péril la croissance durable des États. .

Il a reconnu des « progrès encourageants » sur le continent, notamment dans les domaines de la Zone de libre-échange en Afrique, de la promotion du commerce et du commerce, notamment en termes de protocoles d’investissement visant à accroître la concurrence.

Jusqu’à aujourd’hui, dernier jour du Sommet, les chefs d’État débattront des crises que traverse le continent, secoué par des coups d’État, des changements anticonstitutionnels et des conflits mondiaux.

Le manque de fonds pour le système de paix et de sécurité de l’Union africaine, les implications de la guerre en Ukraine et des attaques en mer Rouge, les conflits au Soudan, la menace jihadiste en Somalie, la Libye divisée, la ménace du terrorisme au Sahel  et les tensions en la République Démocratique du Congo (RDC) sont également à l’ordre du jour.

João Lourenço  reçoit ses homologues de la RDC et du Rwanda

En marge des travaux de la 37ème Session ordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, le Président João Lourenço a reçu lors de réunions séparées, au siège de l’UA, les Présidents de la RDC, du Rwanda et le Premier ministre de l’Éthiopie, respectivement. , Félix Tshisekedi, Paul Kagame et Abiy Ahmed Ali. Le contenu des entretiens n’a pas été révélé aux journalistes.

En marge du Sommet de l’Union africaine, la Première Dame de la République, Ana Dias Lourenço, a participé à la 28ème Assemblée générale ordinaire de l’Organisation des Premières dames africaines pour le développement. L’événement a eu lieu au siège de l’UA et avait pour thème central « Éduquer et transformer l’Afrique, en améliorant l’accès à la santé et à l’éducation pour les femmes et les filles africaines au 21e siècle ».

Vendredi, le président João Lourenço a convoqué un sommet extraordinaire au siège de l’UA, qui a réuni les présidents de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, et du Rwanda, Paul Kagame, face à face pour discuter de la situation de paix en Afrique de l’Est en RDC.

Source : JA

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