Non à la dérive de l’éthique et la déontologie des médias

Non à la dérive de l’éthique et  la déontologie des médias

Si la dérive et les abus peuvent être tolérables dans les domaines politiques, ils ne le sont aucunement quand il s’agit de la profession des intellectuels authentiques qu’est le 4e pouvoir.

En effet, le premier capital de la liberté de presse est de se hisser aux querelles intestines et aux invectives qui constituent en fait l’exception qui confirme ses valeurs d’éthique et de déontologie, sans lesquelles elle perd son identité.

La presse, c’est une université, une académie, c’est la source où puise l’homme, le bien et la bonne conduite et s’éloigne du mal et de ses cercles vicieux.

On voit bien que Mohamed Benattou est désormais pris pour cible. Avant cela, c’est une autre personne qui a été déclarée Persona non gratta. Mais quand les médias s’acharnent sur des individualités et tiennent un langage de bassesse, ils perdent du coup leur repère et leur signification.
L’actuel acharnement mené par des médias mauritaniens sur fond de suspicions d’ordre diplomatiques et qui s’est rabaissé aux propos indignes et aux insultes à l’égard d’autrui est regrettable et malheureux.
Certains observateurs ont dit que cet acharnement était lamentable.
Pire, il laisse penser une instrumentalisation de la presse qui déconnecte cette dernière de sa noble mission de donner l’information et de laisser les mépris aux politiques et à la diplomatie.
C’est certain, les confrères pris dans l’engrenage d’une presse égarée ont tous compris dans le présent éditorial, se voulant non-exhaustif et qui tient à rester dans le strict superficiel du marécage, dans son souci d’attirer leur attention pour se ressaisir, rectifier le tir et s’engager dans la bonne voie.

À bon entendeur salut !

Ahmed Ould Bettar

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