Mohamed Bilal Messoud, ancien Premier ministre : une ressource inexploitée !
Mohamed Bilal Messoud, une ressource inexploitée !
Mohamed Bilal Messoud, ancien Premier ministre de Mauritanie, soulève des enjeux liés à la valorisation des compétences des dirigeants expérimentés pour contribuer au développement du pays.
l’ ancien Premier ministre a marqué son passage au gouvernement par des réalisations notables, notamment l’adhésion et la reconnaissance de la Mauritanie par l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), une initiative qui renforce la transparence et la bonne gouvernance.
Les anciens Premiers ministres, selon les régimes politiques et les dynamiques internes, ne sont pas toujours intégrés dans des postes stratégiques après leur mandat, ce qui peut être dû à des facteurs politiques, des rivalités ou des choix de gouvernance.
Contrairement à d’autres pays où les anciens dirigeants sont réaffectés dans des rôles stratégiques (organisations internationales, fédérations, conseils consultatifs, etc.), cela semble être sous-exploité dans le contexte mauritanien. Des opportunités manquées !
Une expérience précieuse, Ould Bilal ayant déjà géré des affaires nationales et internationales, il a une connaissance approfondie des défis et opportunités de la Mauritanie, en particulier dans le secteur des industries extractives.
Leadership reconnu, sa capacité à obtenir des résultats mesurables au niveau international (comme avec l’ITIE) témoigne de son potentiel à défendre les intérêts du pays sur la scène mondiale.
Modèle de compétence : en l’intégrant dans un rôle clé, l’État enverrait un signal fort sur la valorisation des expertises locales pour renforcer les institutions.
Mohamed Ould Bilal pourrait jouer un rôle dans la conception des politiques publiques, notamment dans les domaines de la transparence, de la gouvernance et du développement durable.
Son expérience avec des organisations internationales peut être mise à profit pour défendre la Mauritanie dans des forums mondiaux ou régionaux.
En tant que figure d’expérience, il pourrait contribuer à former une nouvelle génération de leaders mauritaniens.
Un rôle au sein d’un conseil consultatif présidentiel ou d’une agence de développement nationale.
Ambassadeur ou représentant auprès d’organisations comme l’Union africaine ou l’ONU, où il pourrait défendre les intérêts stratégiques de la Mauritanie.
Il peut être à la tête d’une agence nationale dédiée à la gestion des ressources naturelles, comme une société publique des hydrocarbures ou des mines.
Leadership dans une institution internationale : si la Mauritanie cherche à positionner ses talents sur la scène internationale, il peut être soutenu pour des rôles dans des organisations comme la Banque mondiale ou le FMI.
En résumé, Mohamed Bilal Messoud représente une richesse intellectuelle et stratégique pour la Mauritanie. L’intégrer dans un rôle clé permettrait non seulement de valoriser ses compétences, mais aussi de renforcer la gouvernance et l’image du pays.
Ahmed Mohamed Soueid’Ahmed