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Le Tchad et le Niger s’engagent à relancer la force régionale du G5 Sahel

Le Tchad et le Niger se sont engagés mercredi à relancer le groupement militaire du G5 Sahel après la sortie du Mali de la force ouest-africaine.

Le Nigérien Mohamed Bazoum et son homologue Mahamat Idriss Deby Itno l’ont déclaré lors d’une conférence de presse conjointe à l’issue de leur rencontre dans la capitale tchadienne, N’Djamena.

Cette ‘annonce fait suite à une décision de la junte militaire malienne en mai de se retirer de la force, invoquant l’absence de progrès dans le déracinement d’une insurrection.

Le groupe G5 Sahel, qui comprenait à l’origine le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, la Mauritanie et le Niger, a été créé en 2017 pour combattre une insurrection dans la zone des « trois frontières » aux frontières du Mali, du Niger et du Burkina Faso dans le cadre d’une force multinationale. .

« Il y aura bientôt une réunion entre les quatre autres pays alliés du G5 Sahel — le Tchad, le Niger, le Burkina Faso et la Mauritanie — pour s’assurer que le G5 est viable », a déclaré Bazoum aux journalistes.

« Nous n’avons pas encore considéré que c’était fini pour le G5 Sahel », a-t-il ajouté.

Deby a pour sa part « regretté » le retrait du Mali, affirmant qu’il aura des conséquences sur la mission de la force conjointe.

« Nous regrettons ce retrait. Nous espérons que le Mali reviendra sur la décision prise car la lutte contre le terrorisme est un combat qu’un pays ne peut mener seul. Il est collectif », a-t-il déclaré.

« Nous nous rapprocherons encore plus de nos frères maliens pour qu’ils retournent au G5 Sahel. »

Les deux chefs d’Etat ont également annoncé avoir signé un nouvel accord de sécurité.

En février, le président Bazoum a accepté que des forces spéciales françaises et européennes entrent dans son pays depuis le Mali voisin pour répondre aux menaces posées par des groupes terroristes dans la zone des trois frontières.

L’annonce fait suite à des informations selon lesquelles les dirigeants européens avaient décidé de retirer leurs forces déployées au Mali dans le cadre d’une mission antiterroriste en raison de « multiples obstructions des autorités maliennes de transition ».

Environ 2 400 soldats français faisant partie des forces déployées au Mali et environ 900 forces spéciales de la force opérationnelle Takuba dirigée par la France aidaient le Mali et le Burkina Faso et le Niger voisins à lutter contre une insurrection liée aux groupes terroristes d’al-Qaïda et de Daech/ISIS. .

Source : Anadolu

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