Le dossier de la décennie

Le dossier de la décennie.

Le procès de Mohamed Ould Abdel Aziz et de ses coaccusés dans l’affaire de la Décennie s’est ouvert le 25 janvier en présence des avocats qui le représentent.
La défense d’Aziz s’est concentrée sur la légalité du tribunal, demandant que le procès soit suspendu pendant 15 jours pour déterminer la constitutionnalité de certaines dispositions de la loi anti-corruption sur laquelle l’ancien président s’est appuyé.
De son côté, le Collectif des avocats de l’Etat mauritanien a déclaré dans le  » dossier de la décennie  » que la défense de Mohamed Ould Abdul Aziz « a créé une barrière procédurale fragile pour empêcher les enquêtes judiciaires de lui reprocher un comportement grave ».
Le Collectif national des avocats mauritaniens a également rappelé à l’opinion publique nationale et internationale les obstacles posés par la défense des accusés, notant qu’il existait des preuves d’actes graves « coordonnés » par l’ancien président.

Le Collectif des avocats de l’Etat mauritanien a déclaré respecter la décision du tribunal, « selon laquelle IL a reporté l’examen du dossier susmentionné jusqu’à l’examen par le Conseil constitutionnel du principal accusé dans le dossier, Mohamed Ould Abdel Aziz.
Dans la déclaration, la défense s’est également étonnée que la défense de « l’intimé » ait avancé un tel argument dans les limites de la loi, dans lequel son client continuait à voir  » le fondement de sa rhétorique politique, et s’en tenir au fait qu’il l’a initialement préparé et a travaillé dur pour l’appliquer à plus d’une personne ».
Pendant ce temps, la défense d’Ould Abdel Aziz continue de détourner l’opinion publique des accusations portées contre son client, dont les plus importantes sont l’enrichissement illicite, le pillage des ressources de l’État, le trafic d’influence et le blanchiment d’argent.
Elle tente de faire croire que son client a été soumis à des règlements de comptes politiques et personnels, mais la réalité prouve qu’il existe des preuves terrifiantes incriminant l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz.

La justice gagnera-t-elle la guerre contre la corruption?

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