Le bilan gouvernemental au menu des quotidiens marocains
Le bilan du gouvernement, cent jours après son investiture est le sujet principal traité par les quotidiens marocains parus ce vendredi.
+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le gouvernement Akhannouch est un gouvernement qui agit vite, qui place l’action au centre de ses préoccupations quotidienne et qui n’hésite pas à communiquer quand il le faut mais préfère fournir plus d’efforts pour répondre aux attentes des citoyens.
Pour étayer ce constat, le quotidien cite deux exemples: le plan de relance pour le secteur du tourisme et le programme Awrach pour la création de 250.000 emplois
Concernant le tourisme, le gouvernement a mobilisé pas moins de deux milliards de dirhams en faveur des entreprises et des professionnels du secteur fortement impacté par les effets de la pandémie du coronavirus, une réponse venue en réaction aux appels lancés par les opérateurs touristiques, explique-t-il.
Le démarrage du programme Awrach, quant à lui, est « un exemple concret de la réactivité de l’exécutif », relève-t-il, précisant que pas moins de 250.000 personnes doivent bénéficier de ce programme avec un budget annuel de 2,25 milliards de dirhams.
En cent jours, le gouvernement est arrivé, certes, à mener des actions comme le plan d’urgence du tourisme ou encore Awrach, mais « qui va assurer le service après-vente? » se demande +l’Economiste+, qui estime que la communication est le « ventre mou » de l’action de l’exécutif .
Car, si le terrain de l’action publique est laissé “vacant”, ce sont les réseaux sociaux qui s’incrustent, avec leurs cortèges de funestes intox et de fake-news, note l’éditorialiste.
En fait, la communication ne se limite pas à un communiqué : lorsqu’un événement se produit, il est essentiel d’éclairer et de convaincre, préconise-t-il, soulignant que les Commissions parlementaires sont des opportunités données aux ministres pour faire valoir leurs raisonnements.
Pour +L’Opinion+, le bilan des 100 premiers jours du gouvernement “est marqué par une cohésion entre les différentes composantes de la coalition gouvernementale, à savoir le RNI, le PAM et l’Istiqlal, afin d’assurer la relève et avancer vers « l’Etat social » auquel aspirent les Marocains.
Il évoque également l’esprit d’altruisme et la solidarité entre les composantes de la majorité, comme en témoigne le soutien de plusieurs ministres à la difficile mais nécessaire réforme de l’Éducation.
La publication cite également « la volonté d’agir de l’exécutif qui a dégelé moult chantiers » ainsi que sa dimension sociale illustrée notamment par le déblocage des enveloppes budgétaires, promises lors de la campagne électorale, pour la stimulation de l’emploi, le soutien des secteurs sinistrés par la pandémie, l’accompagnement des industriels et la lutte contre le stress hydrique, entre autres.
HA/APA
APA-Rabat (Maroc)