A la Une

L’Algérie et la Tunisie affichent une bonne entente et de coopération stratégique

L’Algérie et la Tunisie scellent leur sort

Ils affichent une bonne entente et de coopération stratégique

Les visées d’ingérence dans les affaires de certains pays de l’Afrique du Nord sont encouragées par un pays de la région qui a affiché son abdication manifeste, en normalisant avec l’entité sioniste et assurant le rôle du sherpa des puissances étrangères dans leur projet d’hégémonie et de mainmise sur la région de l’Afrique du Nord.
L’annonce de la réouverture des frontières terrestres avec la Tunisie par le prédisent de la République, Abdelmadjid Tebboune, met un terme aux spéculations de certaines sphères aux niveaux régional et international quant à un coup de froid qui frapperait les relations algéro-tunisiennes.
L’Algérie n’a jamais en recours à des pressions diplomatiques sur le voisin tunisien. La Tunisie est vue comme le prolongement naturel de l’Algérie. Ce qualificatif est souvent utilisé par les deux pays pour montrer le niveau de coopération et de coordination sur les questions stratégiques qui lient les deux pays.
La Tunisie sait que l’Algérie a des atouts qui font d’elle un Etat-pivot au niveau de l’Afrique du Nord. Les enjeux qui traversent la région maghrébine renforcent les liens entre les deux pays sur les questions cruciales de la stabilité politique et de la sécurité dans la région.
Des semblants d’analyses fusaient ici et là par des officines d’une manière tendancieuse, visant à attiser les divisions et semer la discorde, en allant jusqu’à parler d’une crise entre l’Algérie et la Tunisie. Peine perdue, la preuve est que le président tunisien, Kaïs Saïed était l’hôte du président algérien, Abdelmadjid Tebboune, lors de la célébration de 60e anniversaire de recouvrement de la souveraineté nationale, en assistant au défilé militaire pour la circonstance.
En réalité, ceux qui voulaient faire de la Tunisie un sujet à sensation diplomatique, oublient que l’Algérie est foncièrement engagée dans le processus de consolidation de ses relations avec le pays frère, qui est la Tunisie.
La dernière déclaration faite par les deux présidents, à savoir Abdelmadjid Tebboune et Kaïs Saied, montre on ne peut plus clairement que les relations algéro-tunisiennes relèvent d’un intérêt géostratégique, au vu de ce qui se trame aux frontières des deux pays sur la question libyenne et ses développements.
La Tunisie compte sur le rôle de l’Algérie en sa qualité de puissance régionale et comme une force de stabilité et de paix face à la montée des menaces interventionnistes des puissances internationales dans la région.
Les visées d’ingérence dans les affaires de certains pays de l’Afrique du Nord sont encouragées par un pays de la région, qui a affiché son abdication manifeste, normalisant avec l’entité sioniste et assurant le rôle de sherpa des puissances étrangères dans leur projet d’hégémonie et de mainmise sur l’Afrique du Nord.
La situation difficile actuelle de l’économie tunisienne sera traitée avec sérénité et sagesse par les deux présidents respectifs, dans la perspective d’alléger le fardeau et de permettre à la Tunisie de sortir de cette spirale aux plans économique et financier. Contrairement aux déclarations fantasmagoriques de certains cercles, à la solde de la propagande makhzano-sioniste, qui diffusaient et colportaient des rumeurs et des mensonges à propos des «pressions faites par l’Algérie sur la Tunisie, en profitant de sa crise économique».
Ces rumeurs visaient le maintien du statu quo, qui arrange l’alliance impérialo-sioniste dans la région de l’Afrique du Nord, dans le but de faire barrage à l’Algérie qui s’impose, par sa présence, sur l’échiquier régional en tant que force à ne pas sous-estimer. L’Algérie est en train de redessiner la géopolitique de la région, en renforçant ses liens avec la Tunisie d’une manière stratégique pour contrer tous les plans ourdis par les puissances étrangères et leurs vassaux, en Afrique du Nord.
La question libyenne impose à l’Algérie et à la Tunisie de travailler ensemble afin de sécuriser les frontières et de déjouer les projets interventionnistes des puissances étrangères et leurs ouailles, dans la région.
Source: lexpressiondz.com

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page