Accueil |

Droit de réponse de Mohamed Messoud : Clarifications sur la rencontre entre Biram Dah Abeid et le président Ghazouani

Droit de réponse de Mohamed Messoud : Clarifications sur la rencontre entre Biram Dah Abeid et le président Ghazouani

Dans une mise au point adressée à la presse, Mohamed Messoud a tenu à clarifier plusieurs points concernant la relation entre Biram Dah Abeid et le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, ainsi que l’impact de ce dernier sur la scène politique mauritanienne.

Selon Mohamed Messoud, il n’existe aucune tension entre Biram Dah Abeid et le chef de l’État. Il rappelle que dès son accession au pouvoir, Ould Ghazouani a instauré une politique d’ouverture contrastant avec la période de répression sous l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz. « Chacun peut s’exprimer librement sans craindre d’être poursuivi », affirme-t-il, tout en démentant les accusations selon lesquelles Ould Ghazouani aurait emprisonné des opposants politiques. « Si des personnes sont en prison, c’est le fait de la justice, qui demeure indépendante », précise-t-il.

Mohamed Messoud qualifie le président Ghazouani de « grand dirigeant » et souligne qu’il est le premier président mauritanien à accorder à ses ministres des prérogatives réelles. Il rappelle que lors de sa rencontre avec Ould Ghazouani, Biram Dah Abeid a retrouvé « son ami » et a bénéficié d’un rappel de salaire pour une décennie, compensation que lui avait refusée l’ancien régime. De plus, son ONG IRA a reçu une reconnaissance officielle sous ce gouvernement.

Cependant, Mohamed Messoud conteste la stature politique de Biram Dah Abeid, affirmant qu’il « n’a jamais été un leader ni un véritable opposant », mais plutôt un opportuniste. Il insiste sur le fait que le Mouvement El Hor, dont il a été le premier vice-président lors de sa création en mars 1978, est à l’origine de la lutte pour l’abolition de l’esclavage en Mauritanie, et non Biram Dah Abeid. « C’est nous qui avons mené ce combat, et Biram n’a rien aboli », déclare-t-il en citant des figures emblématiques comme Boubacar Ould Messoud et Messoud Ould Boulkheir comme véritables abolitionnistes.

Il critique également la gestion de Biram Dah Abeid, soulignant la perte de cadres importants tels que Brahim Bilal Ramdhane, Saad Louleid, El Id et Alioune, qu’il considère comme des personnalités de grande valeur. « Un leader ne divise pas, il rassemble », insiste-t-il.

Enfin, Mohamed Messoud déplore ce qu’il considère comme une exagération de l’importance politique de Biram Dah Abeid par certains journalistes. Il réaffirme que sous la présidence de Ghazouani, la Mauritanie bénéficie d’une stabilité et d’une gouvernance exemplaires, et que l’histoire retiendra son rôle prépondérant dans le renforcement des institutions du pays.

Articles similaires