DÉCLARATION : Rassemblement des Démocrates progressistes

53 e anniversaire de la disparition de Sidi Mohamed Soumeïda

SoumeidaRassemblement des Démocrates progressistes
DÉCLARATION
53 e anniversaire de la disparition
de Sidi Mohamed Soumeïda

Le 7 janvier 1970, disparaissait, à Dakar, Sidi Mohamed Soumeïda, l’un des
fondateurs du Mouvement National Démocratique (MND), à l’aube des
luttes contre le système néocolonial. Les démocrates et patriotes restés
fidèles aux idéaux qu’il incarnait se souviennent et rendent hommage à un
militant dont la vie fut consacrée à la lutte du peuple contre l’oppression.
En ce jour mémorable, le meilleur hommage que nous puissions lui rendre
est de persévérer dans la lutte contre toutes les formes d’oppression,
apparentes ou déguisées que vit notre peuple et que subissent tous les peuples de par le monde.
Se souvenir, à cette occasion, de Soumeïda et de nos autres illustres camarades disparus, doit se
traduire par la poursuite de ce combat et par dénoncer :
– le massacre du peuple palestinien à Gaza, par le régime sioniste d’Israël soutenu par les
puissances occidentales.
– le déni du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, conformément aux résolutions
pertinentes des Nations Unies;
– l ‘insécurité menaçante dans les pays du Sahel sur fonds de terrorisme djihadiste, de
manœuvres géopolitiques de certaines puissances, de montée du sentiment anti
impérialiste des peuples et de populisme
– l’alimentation et l’exploitation, par le chauvinisme et parfois certains pouvoirs locaux, de
contradictions interethniques pour diviser les populations, ciblant en particulier certaines
composantes, les Peuls notamment, pour ne citer que cette catégorie;
– l’absence d’une politique conséquente d’éradication de l’esclavage et de ses séquelles;
– la montée fulgurante des prix des denrées de première nécessité, du chômage, surtout des
jeunes, et l’aggravation de la paupérisation des masses qui étaient déjà à un niveau
insupportable ;
– le très bas niveau des salaires et des pensions de retraite par rapport au coût de la vie ;
– le blocage de l’ouverture du dialogue social avec les syndicats;
– le piétinement, à tous les niveaux, des libertés démocratiques et de la libre expression;
– les atteintes graves à l’unité de notre peuple, à travers les discriminations multiples, de
plus en plus basées sur des considérations ethno-raciales;
– la persistance de la politique de l’autruche par rapport au Passif humanitaire;
– la persistance de la gabegie révélée par les institutions de contrôle de l’Etat et dénoncée
par la nouvelle Organisation de la Transparence Inclusive ( O T I );
– les tentatives de sabotage de la réintroduction des langues nationales pulaar, soninké et
wolof dans le système éducatif, ainsi que leur non officialisation;
– l’annonce de la fin très prochaine du recensement pour l’accès à l’Etat civil, droit
inaliénable et permanent de tout citoyen.
Œuvrer pour la satisfaction et le règlement approprié de ces questions, loin d’être exhaustives, est
aussi une certaine manière de se souvenir du combat que menait Sidi Mohamed Ould Mohamed
SOUMEÏDA.
Que brille pour toujours la flamme de la lutte contre l’oppression, allumée par Soumeïda et ses
compagnons de lutte!
Nouakchott le 7 janvier 2024
Le RASSEMBLEMENT DES DÉMOCRATES PROGRESSISTES (RDP)

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