Clôture du troisième congrès dentaire international en Mauritanie

Clôture du troisième congrès dentaire international en Mauritanie
Le troisième congrès dentaire international de Mauritanie, qui a duré deux jours sous le haut patronage de la Première Dame Dr. Mariem Fadel Dah, a pris fin dimanche soir à Nouakchott, sous le haut patronage de la Première Dame Mariem Fadel Dah.

Dans un discours prononcé à cette occasion, Dr Cheikh Baye Ould M’Khaitrate , chargé de mission au ministère de la Santé, a souligné l’importance de l’événement et son rôle dans la promotion du système de santé à travers l’échange d’expériences.

Il a ajouté que la conférence n’aurait pas été possible sans les efforts des instances organisatrices, qui ont travaillé dur pour assurer le succès de cet événement international.

Il a ajouté que le secteur de la santé était déterminé à surmonter les difficultés et à apporter le soutien nécessaire à la réussite de cet événement, car il est conscient que la profession de la santé dentaire fait partie intégrante du système de santé intégré.

Bien que largement évitables, les maladies bucco-dentaires représentent une charge sanitaire considérable à l’échelle mondiale. En effet, elles affectent près de 3,7 milliards de personnes et leurs conséquences, telles que douleurs, gêne fonctionnelle, déformations, voire décès, peuvent se faire sentir tout au long de la vie. Selon le rapport sur la charge mondiale de morbidité 2021, les caries non traitées des dents définitives constituent l’affection la plus répandue dans le monde.

Cependant, la prévention et le traitement de ces pathologies restent coûteux et sont souvent exclus des services couverts par la couverture sanitaire universelle (CSU). Par conséquent, dans de nombreux pays à revenu faible ou intermédiaire, l’accès à des soins bucco-dentaires adéquats demeure insuffisant.

Par ailleurs, ces maladies partagent plusieurs facteurs de risque modifiables avec d’autres maladies non transmissibles, tels que la consommation excessive de sucre, le tabagisme, l’alcool et une hygiène bucco-dentaire inadéquate. À cela s’ajoutent des déterminants sociaux et commerciaux qui aggravent leur prévalence et complexifient leur prise en charge.

Ainsi, une approche globale, intégrée et équitable de la santé publique apparaît essentielle pour lutter efficacement contre les maladies bucco-dentaires.

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AMI