Un blanc-seing est accordé au rhéteur de la haine !

Blanc-seing
La politique est à la fois un art et un code moral. C’est un domaine sérieux pour les personnes sérieuses qui s’engagent dans des causes sérieuses pour le bien de leur peuple dans son ensemble, et non un fragment de ce peuple.
À ce sujet, le leader du mouvement extrémiste IRA demeure un personnage atypique. Initialement lancé par les Renseignements généraux pour mettre un frein à l’action de deux leaders nationaux en rébellion contre le régime, puis repris par les FLAM, un mouvement de lutte politique et armée hostile aux Arabo-Mauritaniens, Birame s’est distingué par sa violence verbale agressive, plus que jamais anti-arabe et ouvertement afro-centriste.
Plus ce pseudo militant des droits humains, converti en politicien, profère des insultes, des injures, des actes de sacrilèges et développe son discours empreint d’insolence, de vulgarité et de haine, plus il connaît de succès politiques et électoraux au-delà des filets de capture populistes iconoclastes habituels.
Dans les démocraties qui se respectent, ce type de nervis est rejeté et placé dans un ‘lazaret’ pour limiter son effet contagieux nuisible, car les masses restent toujours amorphes et faciles à manipuler.
En France, le Front National, qui pourtant se démarque de l’invective, est constamment confronté à une mise en quarantaine par la classe politiquement correcte. Toute entente avec lui conduit inévitablement à l’infamie et au discrédit éternel : une faillite politique et morale sans équivoque.
À Nouakchott, c’est tout à fait le contraire. On est dans une zone franche. La morale et les bons principes sont d’inspiration romantique, d’un idéalisme lointain, enfantin. Ce qui importe le plus, ce sont les intérêts, et parfois des présomptions d’intérêts.
On a déjà vu, un doctrinaire du communautarisme racial s’autoproclamer pendant un certain temps porte-parole du leader de cette ONG de la pyrotechnie verbale, partageant ses paroles hostiles envers l’État et sa principale composante, les Arabo-Mauritaniens. Hier, suite à une fausse information de menace de mort, le parti de cet ethniciste poulo-toucouleur a exprimé son soutien par un communiqué largement diffusé à ce même Birame.
Plus qu’étonnant encore, un parti nationaliste arabe a déjà offert son aide à cet anti-arabe et à des membres de son mouvement pour surmonter les obstacles administratifs en vue de se présenter sous sa bannière aux élections législatives.
Dans le registre des contre-performances, il convient de noter aussi qu’un ancien ministre beïdane a récemment offert un accueil chaleureux et respectueux dans son village à Birame. Et un autre lui a embrassé la tête en signe d’affection.
À cette cadence, on va bientôt embrasser les pieds du leader anti-Beïdane !
Ouvrir un boulevard parsemé de roses pour les rhéteurs de la haine communautaire constituerait un véritable chemin vers l’inconnu.
Où sont donc passés les principes démocratiques et moraux, et où est passée l’obligation de réprimer l’apologie de la haine ?
Ely Ould Sneiba
Le 27 décembre 2025



