2024 : vers la réélection du Président Mohamed Ould Ghazouani
Nani Ould Chrougha, porte-parole du gouvernement, a déclaré que le grand nombre de Mauritaniens
exigeant que les citoyens votent pour la réélection du Président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani
montre que tout le monde l’exige, car c’est dans l’intérêt de la Mauritanie.
S’exprimant aujourd’hui, lors de la conférence de presse hebdomadaire du Gouvernement,
Ould Chrougha a ajouté que la candidature est une décision personnelle,
mais qu’un second mandat viendra compléter le travail accompli.
Plusieurs appels pour la réélection
Le bois est prêt. Le président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani serait réélu en 2024 si un tremblement de terre ne se produirait pas. C’est le moins que l’on puisse dire, après les appels de plusieurs formations
politiques qui ont exprimé la nécessité que celui qui dirige la Mauritanie depuis 2019 se manifeste.
Les ministres et les membres du bureau exécutif du parti au pouvoir ont déclaré
qu’il appartenait au président de décider de sa candidature.
Tandis que le leader de la majorité favorable à Ould Ghazouani a ajouté
que « les importantes réalisations de cet homme doivent faire l’objet d’une médiation
afin qu’il puisse achever la construction de Mauritanie ».
Une majorité absolue
Les partisans d’Ould Ghazouani ont justifié leurs revendications par leur désir « d’achever
le projet national et de poursuivre les constructions et les réformes
afin de réaliser toutes les aspirations du peuple à la liberté, à la dignité et à la sécurité »,
selon un communiqué de presse publié par la coalition des maires de la wilaya du Trarza.
Ensuite, le président Ghazouani dispose de la majorité absolue au Parlement puisque le parti El Insaf,
qui représente la branche politique de Ghazouani, a remporté les maires,
députés et conseillers régionaux de la plupart des villes du pays.
Et in fine, son aura prévoit au sein du parti au pouvoir en Mauritanie,
de présenter des initiatives politiques pour concrétiser la phase de candidature
et mobiliser la volonté politique nécessaire au président.
Ahmed Ould Bettar