Visite présidentielle au CNC : prouesse médicale et urgence de réformer les hôpitaux
Le président Ghazouani salue deux greffes rénales réussies au CNC et appelle à moderniser les infrastructures des hôpitaux mauritaniens.
Visite présidentielle au CNC
Le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a visité le Centre national de cardiologie de Nouakchott pour suivre deux greffes rénales réussies, dont une première en Afrique subsaharienne. L’occasion de souligner l’urgence d’une réforme électrique dans les hôpitaux pour garantir des soins sûrs et continus.
Nouakchott – 11 août 2025
Le président de la République, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, s’est rendu lundi soir au Centre national de cardiologie (CNC) de Nouakchott pour suivre de près le déroulement de la troisième mission de transplantation rénale dans le pays.
Cette mission a été marquée par deux interventions réussies, dont l’une sur un enfant âgé de sept ans – une première en Afrique subsaharienne. Ces opérations, réalisées par une équipe médicale mauritano-algérienne, illustrent la coopération étroite entre les deux pays et les progrès accomplis dans les spécialités médicales de pointe.
Avec ces nouvelles réussites, la Mauritanie compte désormais cinq transplantations rénales effectuées sur son sol. Un chiffre modeste, mais porteur d’espoir pour un secteur de la santé en quête de modernisation et d’autonomie.
À l’issue de sa visite, le chef de l’État a salué le professionnalisme des équipes médicales et réaffirmé l’engagement du gouvernement à renforcer les infrastructures de santé. Il a toutefois reconnu que ces avancées techniques doivent s’accompagner d’une modernisation des équipements de base, notamment sur le plan électrique.
En effet, plusieurs hôpitaux du pays souffrent encore de pannes récurrentes, de réseaux électriques vétustes et d’alimentations instables, compromettant la sécurité des soins et la fiabilité des interventions médicales. La réforme et la mise à niveau de ces installations apparaissent aujourd’hui comme une urgence pour garantir la continuité et la qualité des services, particulièrement dans les unités de soins critiques.
Cette visite présidentielle, au-delà de la mise en lumière d’une prouesse chirurgicale, relance ainsi le débat sur les réformes structurelles nécessaires pour que les succès médicaux ne soient pas freinés par des infrastructures défaillantes.
