Vers une nouvelle cartographie des ressources de la Santé : Entre réformes et héritages controversés
Vers une Nouvelle Cartographie des Ressources de la Santé : Entre Réformes et Héritages Controversés
Sous le regard attentif des acteurs du secteur de la santé, une nouvelle page s’est ouverte ce mercredi matin, dans les murs feutrés d’une salle de conférence où s’est tenue une rencontre aux allures stratégiques. Le directeur général de la Régulation et de la Planification, en homme d’orchestre pourtant sérieux, a supervisé le démarrage d’un atelier dont l’enjeu dépasse le cadre technique : il s’agit ni plus ni moins de redessiner la cartographie des ressources, de valider un chronogramme ambitieux et d’établir une feuille de route pour aligner les financements sur les priorités nationales du PNDS.
Dans cette arène feutrée mais cruciale, se sont réunis des représentants du ministère de l’Économie et des Finances ainsi que des partenaires techniques et financiers. Autour de la table, des esprits affûtés, des experts rompus aux arcanes budgétaires et aux équilibres précaires de la santé publique. L’ordre du jour, structuré et méthodique, a vu défiler la présentation de l’outil de cartographie, la discussion du plan d’analyse, la formation à son maniement et l’ébauche des prochaines étapes. Chaque intervenant, dans un souci de cohérence et de transparence, a apporté sa pierre à l’édifice, visant à consolider les bases d’une meilleure gouvernance des ressources du secteur sanitaire.
Mais une ombre a plané sur cette assemblée studieuse : la présence de l’ancien ministre controversé, Dr Nedhirou Ould Hamed. Figure clivante, il demeure dans les mémoires comme l’un des artisans d’un lobbyisme effréné et des premières fractures entre les décideurs de la santé, entre spécialistes et généralistes. Son apparition dans cet atelier n’a pas manqué de raviver les souvenirs amers de querelles intestines et de dissensions profondes.
Face à ces écueils du passé, l’actuel ministre, Dr Abdellahi Ould Weddih, entend bien imposer une rupture. Témoin d’un secteur en quête de rédemption, il se veut l’architecte d’un redressement salvateur, en droite ligne avec l’ambitieux programme présidentiel. La santé, pilier fondamental de la nation, mérite une gestion à la hauteur des espoirs qu’elle suscite. Par Allah, que ce pavillon ultra-sensible soit préservé des tempêtes partisanes et des velléités opportunistes !
L’atelier, qui s’est voulu méthodique et pragmatique, marque ainsi une tentative de restructuration en profondeur du paysage sanitaire. Reste à voir si les engagements formulés survivront à l’épreuve du temps et aux réalités d’un secteur où l’équilibre entre politique et technique demeure fragile. Le pari est lancé, et c’est un pays entier qui en attend l’issue.
BOA