Vers un mini-remaniement , un an avant l’élection présidentielle
Vers un mini-remaniement , un an avant l’élection présidentielle.
Les observateurs ont noté que le gouvernement n’était pas surpris par la continuité des politiques des quatre années au pouvoir d’Ould Ghazouani. En effet, un an avant l’élection présidentielle, il a continué à contenir l’impact négatif de la crise économique mondiale sur la population, en particulier les plus vulnérables.
Ensuite, il a réformé la croissance dans tous les secteurs de l’économie, l’orientant vers la création d’emplois et la réduction des inégalités.
Il a mis en œuvre de nombreuses actions pour améliorer la qualité et la proximité des services publics, contrôler le prix des produits de première nécessité, maintenir l’approvisionnement du marché, permettre aux citoyens de bénéficier des services médicaux de base, construire des écoles républicaines et renforcer la sécurité foncière des compatriotes.
Présentement, les Mauritaniens attendent avec impatience de former un nouveau gouvernement après la nomination du Bureau de l’Assemblée nationale.
Il s’agit sans doute d’une réorganisation à petite échelle pour remplacer les trois nouveaux députés, mais la question d’un vaste remaniement n’a pas encore été mise sur la table, d’autant plus que la réorganisation des ministres est en cours depuis plusieurs mois, notamment l’éducation, l’agriculture, l’emploi, innovation, transport, environnement, Mix culture et élevage. Une refonte partielle y est également effectuée en mars 2022, comprenant 15 portefeuilles. Les analystes s’accordent à dire que la Mauritanie a renforcé son image de pays moderne au service de ses citoyens, engagé dans la création d’une économie résiliente et contribuant à l’avènement d’une société fière de sa diversité et réconciliée avec elle-même. Et, l’on ne change pas une équipe qui gagne.
L’évaluation de la performance des différents ministères est réalisée en permanence sur la base du traitement de divers documents traités par chaque ministère.
Le Gouvernement poursuivra, avant l’exploitation gazière en fin 2023, ses responsabilités à un stade où le monde connaît de très grandes transformations et conflits politiques et économiques.
Il doit lutter contre la corruption, qui était la cause de nombreux problèmes économiques, affaiblissant le prestige de l’État, augmentant la pauvreté, le chômage et la médiocrité des services.