Un parlementaire rédige une lecture préliminaire des chances des femmes de se présenter aux prochaines élections 2023
Un parlementaire rédige une lecture préliminaire des chances des femmes de se présenter aux prochaines élections 2023
La parlementaire mauritanienne et coordinatrice de l’équipe de plaidoyer pour les droits des femmes, Mme Fatimetou Mint Mohamed Moustapha, a rédigé une lecture préliminaire des chances des femmes de se présenter aux prochaines élections de 2023, selon l’accord annoncé et conclu par les parties avec le ministère de l’Intérieur, avec la proposition de certains mécanismes pouvant contribuer à augmenter le pourcentage de femmes dans les missions et les emplois électoraux dans les prochaines prestations :
Premièrement : Au niveau du Parlement, qui compte 176 sièges
✓ Dans les circonscriptions proportionnelles dans lesquelles le nombre de sièges est de 88
1- La liste nationale mixte : 20 parts, 10 femmes
2- Liste nationale des femmes : 20
3- Listes régionales de Nouakchott : (7 x 3 = 21) la part des femmes dans la candidature sera d’au moins 9 femmes si les femmes ne sont pas en tête des listes ou certaines d’entre elles
4- La liste nationale des jeunes : 11 femmes auront la part d’au moins 5 femmes si elles ne sont pas en tête de liste
5- Nouadhibou : 4 sièges dont 2 féminins
6- Kaédi : 3 sièges, la part des femmes sera de 1 si aucune femme n’est en tête de liste
7- Kobenni : 3 sièges La part des femmes sera de 1 si une femme n’est pas en tête de liste
8- Kiffa : 3 sièges seront la part des femmes s’il n’y a pas de femme en tête de liste
9- Mbout: 3 sièges, la part des femmes sera de 1 si une femme n’est pas en tête de liste
✓ Circonscriptions soumises au scrutin majoritaire et comptant 88 sièges :
1- Circonscriptions à un siège et jusqu’à 22 circonscriptions, si aucun mécanisme n’est mis en place pour imposer un pourcentage de circonscriptions pour les femmes, la moitié ou le tiers par exemple, alors il est à craindre que la candidature soit de 0 (zéro) candidats et zéro sièges, comme lors des dernières élections.
2- Les circonscriptions à deux sièges ont 33 circonscriptions, ce qui représente 66 sièges, et comme dans le cas des circonscriptions à un siège, si un mécanisme n’est pas mis en place qui impose un certain pourcentage dans certaines circonscriptions, comme les capitales des deux -wilayas-sièges, il est à craindre que la candidature et la représentation soient de 0 (zéro) comme cela s’est produit dans le passé en 2018.
En conclusion, la candidature confirmée se fera en l’absence de mécanismes qui imposent un certain pourcentage de têtes de listes pour les femmes dans les circonscriptions proportionnelles, et la représentation des femmes dans un certain pourcentage des circonscriptions majoritaires, un tiers ou un quart c’est seulement : 50 candidatures féminines, pas forcément un siège, ce qui représente un pourcentage de 28,4 % seulement, ce qui est un pourcentage qui ne répond pas aux objectifs de développement durable qui fixent la parité (50%) entre les sexes avant 2030, et dans l’ordre pour éviter cette pénurie et pour augmenter le pourcentage et se rapprocher de l’objectif, il faut mettre en place des mécanismes qui imposent un certain pourcentage des têtes de listes pour les femmes, un tiers ou un quart Proportionnel des circonscriptions, le pourcentage de représentation d’un tiers ou un quart dans les circonscriptions soumises au système majoritaire.
Certaines consœurs juristes et même de juristes moderés diront, pourquoi n’avez-vous pas proposé un pourcentage de plus d’un quart ou d’un tiers dans les circonscriptions majoritaires, ce qui représente la moitié des sièges du parlement, soit 88 sièges ? La raison, mesdames et messieurs, c’est que j’ai été objective et que j’ai compté la liste des femmes représentant 20 sièges.
Deuxièmement : Quant aux conseils régionaux et municipaux, tant qu’ils sont soumis à la relativité absolue, l’accent doit être mis sur les mécanismes de positionnement au sein de la liste, et il est exigé qu’elle soit alternée entre les sexes. Le plus important reste de se concentrer sur les fonctions électorales (maires et présidents de conseils locaux) et qu’en fixant un certain pourcentage d’un tiers sinon la moitié, par exemple, des têtes de listes pour les femmes, car l’absence de ce mécanisme lors des élections passées était l’un des résultats du faible pourcentage lors des élections passées, une femme sur 13 conseils régionaux, représentant seulement 7,6%, et 4 femmes maires sur 219 conseils municipaux, représentant 1,8%. Vous pouvez voir avec moi à quel point ces pourcentages sont honteux dans les postes électoraux, et je ne pense pas qu’une personne impartiale puisse s’en satisfaire.
En fin de compte, il s’agit d’une lecture analytique avec quelques notes et une proposition de mécanismes équitables, qui peuvent contribuer à augmenter le pourcentage de représentation des femmes au parlement et dans les conseils locaux lors des prochaines élections.