Sensibilisation au rôle de la société civile dans la lutte contre la corruption

Sensibilisation au rôle de la société civile dans la lutte contre la corruption
L’Office de gestion des biens gelés, saisis et confisqués et du recouvrement des avoirs criminels a organisé, ce jeudi à Nouakchott, une journée de sensibilisation pour mettre en lumière le rôle que peuvent jouer les organisations de la société civile dans la détection et la récupération des biens et avoirs criminels.

Les participants à la réunion ont suivi plusieurs présentations axées principalement sur les rôles que la société civile peut jouer dans le cadre de la découverte et de la récupération des biens et avoirs criminels, en particulier, et dans le cadre de sa participation à la lutte contre la corruption en général.

A travers ces présentations, les participants ont pris connaissance des grands axes de la stratégie nationale de lutte contre la corruption, le rôle des agences de contrôle et d’inspection et celui de la société civile dans la lutte contre la corruption. Ils se sont également intéressés aux mécanismes juridiques et institutionnels de recouvrement et de gestion des avoirs criminels.

Le directeur général du Bureau de gestion des avoirs gelés, saisis, confisqués et du recouvrement des avoirs criminels, M. Khalil Ahmed Al-Amin, a déclaré dans une allocution à cette occasion que la corruption est l’un des fléaux dont souffrent de nombreux États modernes dans le monde, notamment dans les pays du tiers-monde et sur le continent africain en particulier, qui perd chaque année des dizaines de milliards de dollars à cause de ce fléau.

Il a indiqué que les pays du monde cherchent à s’opposer à ce phénomène et à le réprimer, en utilisant divers mécanismes juridiques et institutionnels, notant que la Mauritanie a été l’un des premiers pays à ratifier la Convention des Nations Unies contre la corruption, qui s’est traduite par une -loi anti-corruption promulguée en 2016.

Il a ajouté que l’arsenal juridique national de lutte contre la corruption comprend d’autres textes, notamment la loi sur la transparence de la vie publique publiée en 2007 et la loi sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme publiée en 2019.

Il a mentionné que le gouvernement mauritanien avait récemment élaboré une nouvelle stratégie de lutte contre la corruption à l’horizon 2030, visant à restaurer la transparence, à développer l’intégrité, à créer un environnement anti-corruption et à protéger les secteurs les plus vulnérables à la corruption, en plus d’impliquer et de renforcer les acteurs, y compris ceux des organisations de la société civile, dans la lutte contre ce phénomène.

Cette journée de sensibilisation s’est déroulée en présence des représentants de la wilaya de Nouakchott-Ouest, du parquet anti-corruption et de l’Inspection générale de l’État.

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