Un atelier régional sur le diagnostic moléculaire de Mpox (longtemps appelé variole du singe) s’est ouvert lundi à Dakar au Sénégal avec la participation d’experts sanitaires venus des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), du Rwanda et de la Mauritanie.
L’atelier qui se poursuivra jusqu’au 30 août, a pour objectif de donner aux participants des outils pour »diagnostiquer, détecter précocement » la maladie et de »pouvoir la traiter », la contrôler et »éviter sa propagation », selon une note remise à la presse par les organisateurs.
S’exprimant à l’ouverture de la rencontre, le directeur de la santé publique de l’Institut Pasteur de Dakar, Abdourahmane Sarr, a annoncé que »des études avancées sont en cours » pour mettre à la disposition des pays à risque un vaccin si l’épidémie de Mpox « continue sa propagation ».
« Il est question de mettre à leur disposition des vaccins pour pouvoir renforcer et protéger la population mais aussi contrôler la propagation de l’épidémie », a expliqué M. Sarr.
Pour sa part, le directeur de la prévention au ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale, El Hadj Mamadou Ndiaye, a assuré qu »il n’y avait pas de cas de Mpox pour l’instant au Sénégal, bien que le pays reste »en alerte ».
»Nous avons l’institut Pasteur qui va nous aider à la détection diagnostique et les agents de santé seront davantage outillés pour prendre en charge les cas », a-t-il ajouté.
Source: Agence de presse Xinhua