« Qatargate » : La liste des pays s’allonge à la Mauritanie, avoue A. Panzeri.
« Qatargate » : La liste des pays s’allonge à la Mauritanie, avoue A. Panzeri.
Le scandale qui a secoué le parlement européen fait des petits. Le quotidien belge Le Soir a révélé que la Mauritanie aurait bénéficié des services d’Antonio Panzeri au Parlement européen, rapporte l’agence de presse espagnole EFE . A rappeler que le Maroc et le Qatar avaient été cités par l’ancien eurodéputé comme bénéficiaires de ses services de lobbyiste.
L’ex-eurodéputé socialiste italien aurait reçu de la Mauritanie 25 000 euros, a reconnu F. Giorgi, ancien assistant de A. Panzeri et partenaire de la désormais ex-présidente du Parlement européenne, Eva Kaili, lors de son audition par une juge belge. Cette somme lui a été donnée contre ses services de lobbying. « Ils ont également un problème d’image en Mauritanie. Ils ont engagé Panzeri pour obtenir des conseils sur ce qu’il fallait faire. Nous nous sommes rendus à l’ambassade de Mauritanie et avons rencontré leur ambassadeur et l’ambassadeur saoudien qui voulaient des informations sur ce qui se disait au Parlement européen à propos de leurs pays », a-t-il reconnu.
L’ex-eurodéputé a reconnu, auprès des enquêteurs belges, qu’il défend bien les intérêts du Maroc et du Qatar au Parlement européen. En échange de ces opérations de lobbying dans l’institution européenne, il a reçu des deux pays 50 000 euros. Dans ses réponses aux enquêteurs belges, A. Panzeri a tenu à préciser qu’il n’a commencé à offrir ses services aux deux pays arabes qu’après avoir perdu le titre d’eurodéputé aux élections européennes de 2019.