Procès de Mohamed Ould Abdel Aziz : l’audience reprend et les plaidoiries se poursuivent

Procès de Mohamed Ould Abdel Aziz : l’audience reprend et les plaidoiries se poursuivent
Le procès a commencé le 25 janvier. Mais Mohammad Ould Abdul Aziz n’est venu à la barre que lundi. Après l’avoir interrogé sur son identité et sa profession, le juge a énuméré toutes les charges retenues contre lui. L’échange n’a pas duré.
Les avocats de l’ancien président se sont immédiatement ralliés à lui, puis ont demandé au tribunal de le déclarer incompétent. Selon eux, seule la Haute Cour a le pouvoir de juger leurs clients en vertu de la Constitution.

Maître Taleb Khiyar Mohamed Maouloud est l’un des avocats de Mohamed Ould Abdel Aziz. » Il n’est pas du tout admissible que la Constitution soit violée d’une manière aussi grave pour qu’ensuite on veuille justifier que sa comparution devant les juridictions de droit commun est une comparution légale. Ce n’est pas du tout une comparaison légale, ce n’est pas une comparution qui est conforme à la Constitution, elle est anticonstitutionnelle. »

Aujourd’hui lundi 06 février, le tribunal correctionnel, spécialisé dans la lutte contre la corruption, a repris le procès de Mohamed Ould Abdel Aziz et co-accusés après avoir été suspendu mercredi soir dernier et a continué d’entendre les plaidoiries sur le plaidoyer de forme.

Le président de la Cour reprend là où il s’était arrêté, tandis que le collectif d’avocats représentant l’État (la partie civile) poursuit ses plaidoiries, affirmant la compétence de la Cour sur l’affaire et la légalité des décisions prises par celle-ci.

Nema Ould Ahmed Zeidan, Abdallah Habib et Yarbe Ould Ahmed Saleh ont pris la parole au nom de l’Etat.

Le juge a confié la conversation à l’avocat de la défense de l’accusé, qui prendra ensuite une décision sur la défense formelle après les plaidoiries.

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