Pluie à Nouakchott : risque de fièvre hivernale excessive
Pluie à Nouakchott : risque de fièvre hivernale excessive
Les pluies ont de nouveau aspergé la capitale.
Nouakchott est exposée à un état de fièvre qui risque de provoquer un desarroi généralisé parmi les habitants de la ville, en particulier dans les zones où les réseaux d’évacuation des eaux pluviales sont faibles comme Elmina, Ksar, Teyarett, Sebha, Riyad, Arafat et Dar Naim.
Comparée à d’autres villes du pays, Nouakchott a été identifiée par certains responsables de la santé comme une métropole épidémique.
Mais tout le pays est très vulnérable à la fièvre hivernale qui fait son apparition dans la capitale, poussant des centaibes de familles à fuir la ville.
En fait, comme les étangs, les déchets et d’autres facteurs exacerbent déjà la fièvre.
Ces précipitations pourraient raviver la fièvre, créant un point focal pour la propagation des moustiques et des étangs qui sont des contributeurs majeurs à la perpétuation de l’épidémie.
À l’approche de la rentrée scolaire, le risque de contagion est plus élevé.
Mise en garde des autorités
Notons en ce sens que le gouvernement ait mis en garde depuis plusieurs jours les entreprises chargées de construire les remblais en terre destinés à protéger certains quartiers de Nouakchott de la pluie pour les retards de construction.
Il a menacé ces entreprises de saisir les contrats et de les attribuer à d’autres entreprises capables de les réaliser.
Le ministre de l’hydraulique et de l’Assainissement, Ismail Ould Abdel Vetah, qui a visité le site.
Il a déclaré que les retards dans la mise en œuvre de ces projets n’étaient plus acceptables.
Ensuite, il a réitéré qu’ils doivent être achevés dans les meilleurs délais pour protéger les citoyens de l’impact de l’épidémie.
Il a appelé à un travail plus rapide pour prévenir l’impact de la pluie sur les habitants des zones ciblées qui ont connu un hiver difficile l’année dernière.
Le ministre a confirmé qu’il suivra régulièrement l’avancement de ces travaux.
Surtout si les moyens financiers pour les mener à bien sont mobilisés. Les travaux comprenaient la construction de remblais en terre, la mise en place d’un système d’évacuation des eaux pluviales et la construction de remblais dans les zones de Dar al-Baida et Bassra pour protéger les deux zones.
Les autorités compétentes ont également réalisé le raccordement des zones 1 et 2 de Dar Naim au réseau d’épuration des eaux de l’aéroport.
Une opération similaire dans la zone « Alwagva » de Teyarett au réseau d’épuration des eaux pluviales a été aussi achevée.