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Pfft, il pleut sur Nouakchott ! Par Ahmed Ould Bettar

Pfft, il pleut sur Nouakchott !
D’abord, tout le monde s’accorde à dire que les divergences politiques sont à l’origine de tous les problèmes. Elles sont la cause aussi de toutes les crises.
Ensuite, il est donc normal que des partis ou des coalitions se battent pour des positions parce qu’ils ont beaucoup d’argent. Mais là n’est pas la question, et ce ne sont pas des slogans, des surnoms et des adjectifs sur les cocktails politiques qui vont réduire la corruption, où sont-ils passés toutes ces années ? !
Au final, Ils nous volent légalement, à travers leurs mandats!

Encore, ils s’accusent, chacun évoque le blanchiment de l’autre!  Encore et encore, c’est toujours le cas : fuites, menaces, audio, manifestations, sit-in, et protestations contre.
Certains veulent la fin de l’impunité, d’autres disent que la contestation est « politique« . Quant à la  » belle dame », elle devoilera ses secrets de polichinelle loin du pays. Elle pense, selon nos radars, avoir eu l’opportunité de les divulguer pas seulement pour une seule nation mais pour 25 pays. Tant pis.

Pfft, les nids-de-poule se forment déjà !

Primo, la population souffre du manque de services, d’eau et d’électricité, la douleur post-pandémique s’intensifie, les affrontements politiques entre partis à l’approche des élections et la destruction des institutions étatiques attirent chacune des audiences.
Secundo, rien de tout cela n’a de sens ! Les remerciements et l’appréciation du public n’ont pas aidé.
Les gens veulent des écoles, des hôpitaux, de l’électricité, des rues pavées, des logements.

Tertio, n’ignorons pas les nombreuses promesses!  Assez d’éloges de sacrifice public, au détriment des citoyens, ils ont des palais, de l’argent, des vacances aux iles Hawaï sans respect pour le peuple.
Pfft, il pleut sur Nouakchott ! Les nids-de-poule se forment déjà !

Au finish, ne plantez pas dans un marécage, plantez dans le cœur des gens pour gagner leur amour et leur satisfaction avant qu’il ne soit trop tard.

Ahmed Ould Bettar

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