Ould Abdel Aziz salue la position de Ghazouani relative à l’embargo imposé au Mali par la CEDEAO

Ould Abdel Aziz salue la position de Ghazouani relative à l’embargo imposé au Mali par la CEDEAO

L’ex Chef de l’Etat Mohamed Ould Abdel Aziz a salué la position prise par le président de la République, Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, refusant de s’aligner sur celle de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest « CEDEAO », ayant conduit à imposer des sanctions sur le Mali, à la suite au coup d’État qui a renversé le président démocratiquement élu Ibrahim Boubacar Keita.

J’ai la même chose pour rester en contact avec les Maliens, et ne pas étouffer 15 millions de personnes, car cela ne servirait pas la région, comme nous devons œuvrer afin de leur faciliter la vie, a-t-il confié au Magazine Jeune Afrique.

Ce sont des voisins, et les échos de tout problème qu’ils vivront se répercuteront dans tous les coins et recoins de la région, a-t-il précisé.

Je suis en bonne santé

Je me sens beaucoup mieux que pendant ma détention, j’ai été rassuré par mon médecin, ici à Paris, qui m’a confirmé l’excellence de l’intervention de ses confrères à Nouakchott. Ma santé s’améliore donc, même si je n’ai plus la même force qu’avant mon emprisonnement, durant lequel j’étais stressé.

J’étouffais à cause des privations, je n’avais ni radio ni télévision. Des caméras étaient braquées sur moi et un brouilleur avait été installé pour empêcher toute communication éventuelle. Sans compter que je ne pouvais recevoir aucune visite, en dehors de celles de mes avocats et d’un cadre familial très restreint.

Voyage sans garantie

Non, j’ai juste demandé la restitution de mes passeports, ce qui m’a été accordé rapidement. Je n’ai eu aucun entretien, ni avec le pouvoir judiciaire, ni avec le pouvoir exécutif.

À l’aéroport que j’ai moi-même fait construire, on m’a seulement empêché de pénétrer avec mon véhicule dans la zone réservée aux VIP. Mais il n’y a pas de mal, au contraire, ça me fait plutôt rire ! D’ailleurs, en conseil des ministres, on m’avait demandé de le baptiser à mon nom et j’avais répondu qu’il n’en était pas question. Je ne suis pas de ceux qui personnifient les choses.

Votre libération, annoncée pour le 6 septembre, n’a finalement eu lieu que le lendemain. Y a-t-il eu des négociations entre-temps ?
Source: alwiam

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page