ONU : l’Assemblée générale discutera de la crise à Gaza en session d’urgence
ONU : l’Assemblée générale discutera de la crise à Gaza en session d’urgence
L’Assemblée générale des Nations Unies se réunira jeudi prochain en séance plénière d’urgence pour discuter de la situation au Moyen-Orient, a confirmé aujourd’hui son président, Dennis Francis.
La réunion répond à la demande de plus d’une douzaine de pays membres, dont la Jordanie et la Mauritanie, présidents respectifs du Groupe arabe et de l’Organisation de la coopération islamique.
Il s’agira de la 39ème séance plénière de la dixième session extraordinaire d’urgence de l’Assemblée générale, conformément à la résolution ES-10/20 du 13 juin 2018.
Peu avant de confirmer la réunion, le président de la 78e Assemblée générale a rencontré les représentants de la Jordanie auprès de l’ONU, Mahmoud Hmoud ; Mauritanie, Sidi Mohamed Laghdaf ; Palestine, Riyad Mansour ; et l’Égypte, Osama Mahmoud Abdel Khalek Mahmoud.
La réunion a porté sur la situation au Moyen-Orient et la nécessité d’une prochaine session extraordinaire d’urgence, selon la porte-parole de la présidente de l’Assemblée, Monica Grayley.
Ce jour-là, en outre, le Bureau du Président a reçu une troisième lettre demandant à François de faciliter la convocation de la réunion « dans les plus brefs délais ».
La réunion aura lieu un jour après que le Conseil de sécurité aura organisé mardi un débat public sur les tensions au Moyen-Orient et la situation en Palestine.
Après quatre réunions précédentes, la plus haute instance de sécurité n’a encore publié aucun projet de résolution, malgré les avertissements sur l’expansion du conflit qui a débuté le 7 octobre.
La semaine dernière, la seule entité de la planète chargée de maintenir la paix et la sécurité internationales a analysé deux projets préparés par la Russie et le Brésil, dans cet ordre, pour exiger un cessez-le-feu.
Cependant, tous deux échouèrent lors de leurs premières tentatives.
La solution pourrait résider dans la présentation d’un troisième projet au Conseil de sécurité, un vote ou une réunion formelle des États membres au sein de la 78e Assemblée générale.
Selon l’organisation elle-même, des débats mondiaux urgents peuvent conduire à une action collective.
« Dans le cas d’un conflit en cours, cette action peut consister à contribuer à mettre fin à l’effusion de sang, à établir un cessez-le-feu et à soulager les souffrances des civils sur le terrain », selon le site d’information de l’ONU.