Nouakchott abrite concours pour les prestataires d’enseignement

Nouakchott a abrité ce dimanche le démarrage du concours national pour la sélection de prestataires de services d’enseignement au profit des wilaya de l’intérieur du pays.

Se sont présentés à ce concours pour la section instituteurs 5988 candidats dont 3000 seront choisis pour cette spécialité alors que sur les 4084 candidats aux postes de professeurs, seuls 2030 seront sélectionnés.

Les ministres MM : Adama Bocar Soko et Mohamed Melainine Ould Eyih ont effectué une visite conjointe des centres d’examen du collège 4 de Toujounine et du lycée d’Arafat 2 ) ainsi que de l’école d’application relevant de l’Ecole Normale des Instituteurs (ENI) de Nouakchott.

ils ont pu s’enquérir des conditions du déroulement des examens et ont demandé des explications sur la méthodologie adoptée pour la supervision et sur le niveau de présence des staffs d’encadrement.

A la fin de la visite, le ministre de l’éducation nationale, M. Mohamed Melainine Ould Eyih a indiqué que l’organisation du concours de recrutement a donné lieu à la candidature de 10072 enseignants dont 4000 pour l’enseignement secondaire et 6000 pour le fondamental.

Sur ce chiffre, 2030 seront retenus pour le secondaire et 3000 pour le fondamental. Aussi le ministre pense qu’ainsi les deux départements auront les prestataires recherchés.

Il a précisé que ce concours organisé, de concert avec le ministère de l’emploi, donne le ton s’agissant de la transparence et de l’égalité des citoyens devant les opportunités qu’offre l’administration publique conformément au programme du Président de la République .

Lequel vise une réforme globale du secteur de l’enseignement pour arriver à des écoles d’excellence qui répondent aux exigences de l’époque.

Ce recrutement intervient pour combler le déficit de 5030 postes d’enseignant tant au fondamental qu’au secondaire.

A cet effet, fait-il remarquer, certains de ces nouvelles recrues bénéficieront de formations et suivant leurs capacités et leur vocation, seront professionnalisées tandis que d’autres seront réorientées pour être versées dans différents secteurs.

Toujours est-il dit le ministre, qu’il y a une volonté que les réformes qui vont être mises en œuvre arrivent à faire des Ecoles Normales d’Instituteurs (ENI) et des Ecoles Normales Supérieures (ENS) qui soient de véritables écoles d’excellence aptes à produire des élites de haut rang.

Pour sa part, le ministre de l’enseignement secondaire et de la formation technique et professionnelle a expliqué que ces visites ont permis de se rendre compte de près des conditions de déroulement des examens, relevant que les informations disponibles soulignent que les préparatifs ont été au niveau requis.

Il a ajouté que le taux de candidature aux examens est bien élevé car dépassant les 10 mille alors que l’on ne demande pas plus de 5030 dont 3000 instituteurs et 2030 professeurs, ce qui va permettre de trouver le nombre d’enseignants demandé.

L’objectif de l’opération, poursuit-il, est de pallier au déficit en enseignants des deux cycles primaire et secondaire de manière transparente qui garantisse aux candidats l’accès libre aux postes ouverts suivant les règles de la saine compétition de façon à choisir le meilleur.

L’organisation adoptée est de nature par ailleurs, à assurer la pérennité de l’opération pour choisir les meilleurs afin de les orienter vers les classes.

Le département, dit-il, s’attelle à dynamiser l’ENI et l’ENS pour préparer des instituteurs et des professeurs compétents porteurs de projets ambitieux de nature à réaliser les objectifs de l’école républicaine.

Le ministère planche actuellement sur une étude exhaustive en vue de la sélection des enseignants afin de mieux connaître leur situation, leur statut, et de pouvoir, ce faisant, corriger les déséquilibres à ces niveaux dans le cadre de la règlementation régissant la fonction publique.

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