Nebaghia, la cité des génies

Nebaghia, la cité des génies
La Géniale Assia Abderrahmane a ecrit :
J’ai été envoûtée par cette photo dont l’impact sur mon âme a été profond.
Il s’agît d’une terre dans laquelle, j’ai une histoire et des racines .
Nabaghiya est une colline , parmi les collines, de Médine, la cité du prophète Mohamed( paix et salut sur lui )
Son temps appartient à l’âge de ses fervents défenseurs( Al Ansar ).
Sur ces collines d’or dormantes, au sein du désert, des vignes se développent , des rivières coulent , des fruits mûrissent, des branches verdissent .
Nabaghiya fut et demeure la station terminus des postulants , venant de tous bords, en quête de la loi et de la voie .
Son isolement ,en plein désert, n’a jamais été la marque d’un isolationalisme sectaire.
Bien au contraire, malgré la difficulté du chemin ,
ses ponts ont toujours été tendus vers les divers horizons .
A Nebaghia, tu peux rencontrer le britannique natif de Wales et qui a grandi à Londres, feuilletant son livre , chaque matin sur les dunes jaunâtres sans avoir la moindre nostalgie pour la vedure du Hyde park , ni le mal des prairies de la campagne anglaise.
A Nebaghia , tu peux rencontrer l’enfant de la douce France qui n »a pas trouvé dans les lumières de Paris, sa lumière préférée et qui est allé , après mûre réflexion, à Nebaghia pour y découvrir la lumière déployant sa brigade sur les monts et monticules et le cristal qui étincelle grâce à une huile brûlante, issue d’un arbre béni !
A Nebaghia, tu rencontres l’africain noir qui parle l’arabe à la manière d’un cavalier ou d’un poète appartenant aux authentiques tribus de l’ancienne Arabie.
A Nebaghia, l’Asiatique te parle, avec une langue arabe pure à tel point que tu vois défiler sur son visage , les grandes figures de la littérature arabe classique de haute époque.
Ici , tu rencontres l’Américain qui surmonte la difficile prononciation de la singulière lettre Dad et
parle l’arabe sans accent , exactement comme on le parle dans l’espace de Samoura et dans les contrées de Baghdad.
Ici ,tu rencontres tous les enfants de la grande patrie arabe entrain de puiser dans l’abreuvoir des différentes catégories d’art et du savoir.
Jadis , le chemin qui mène à Nebaghia etait un voyage dans le temps . Le véhicule qui s’y rendait, se forçait , en ronronnant à toute vitesse, de traverser l’océan des sables , tout en se consolant par une probable arrivée au matin
qui fera oublier aux voyageurs la dureté de leur nuit blanche.
Arrivés à cette destination toute pureté, la fatigue disparaît, l’épuisement se mue en vitalité. Le voyage à Nebaghia étant , en soi , une revitalisation des sciences de la religion.
Le chemin de Nebaghia n’est pas pavé de pierres et du ciment. C’est un chemin ravitaillé par la piété et bitumé par les saintes traditions.
C’est un pont vers une agglomération qui respire la poésie, c’est un parcours qui conduit à l »un des sanctuaires de la science purement offerte à la figure d’Allah l’Eternel ..
Ici on diffuse une science sans violence, sans extrémisme et sans dogmatisme idéologique.
Nebaghia est un morceau temporel de l’époque prophétique dans laquelle,
le coran est récité à haute et à basse voix,
la vie du Prophète, l’élu ,paix et salut sur lui, se lit tel un livre ouvert à tous, tel un comportement qu se constate sur le terrain.
La réalisation de la route de Nebaghia est , sans aucun doute, à porter au crédit , que rien ne peut désormais affecter , de son Excellence le Président de la République Monsieur Mohamed Ould Cheikh El GHazouani.
En effet, s’il n’y avait dans le bilan des bonnes actions de celui-ci, que cette gigantesque réalisation, elle serait largement suffisante pour lui accorder un satisfecit bien mérité.
Qu’Allah lui accorde la bénédiction et la sublime récompense pour ce bienfait réalisé au profit des Musulmans du monde entier.

Essai de traduction de l’arabe en français par Abdelkader Ould Mohamed

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