Mesures de sécurité : la zone de Lebreika classée zone interdite aux civils en raison des menaces sécuritaires.
Mesures de sécurité
Les autorités mauritaniennes ont récemment indiqué que la zone de Lebreika, située à proximité de la frontière algérienne et des camps de Tindouf, est désormais « interdite aux civils ». Cette décision s’inscrit dans un cadre de stratégie sécuritaire, et est partiellement corroborée par des sources officielles et médiatiques.
1. Interdiction de circulation dans les zones militaires
En juillet 2017, le ministère mauritanien de la Défense a établi une vaste zone militaire le long de la frontière avec l’Algérie, déclarée interdite aux civils. Cette zone, qui inclut un quadrilatère comprenant Cheggat, Ain Ben Tili, Dhar Tichitt et Lemreyya, a été mise en place en réponse à une intensification des activités de trafiquants de drogue et de groupes armés. Le communiqué officiel avertissait que quiconque pénétrant dans cette zone serait considéré comme une cible militaire, en raison de la difficulté à distinguer les civils des trafiquants.
Bien que Lebreika ne soit pas explicitement mentionnée dans ces déclarations, il est raisonnable de supposer qu’elle fait partie de cette zone militaire, compte tenu de sa proximité avec la frontière algérienne et les camps de Tindouf.
2. Établissement d’une « zone de défense sensible » en 2021
En janvier 2021, le gouvernement mauritanien a introduit une « zone de défense sensible » dans le nord du pays afin de contrer les menaces des groupes armés. Cette initiative vise à prévenir les incursions et à lutter contre les activités illégales dans cette région stratégique.
3. Analyse des allégations concernant le Polisario et le trafic de drogue
Des rapports antérieurs ont fait état de l’implication de membres du Polisario dans des activités de trafic de drogue en Mauritanie. En 2016, par exemple, des individus liés, dit-on, au Polisario ont été arrêtés lors d’une opération de trafic de cocaïne. Toutefois, aucune source récente n’a confirmé des arrestations spécifiques de trafiquants associés au Polisario dans la région de Lebreika.
La récente déclaration interdisant l’accès aux civils dans certaines zones militaires du nord-est de la Mauritanie, incluant possiblement Lebriga, est soutenue par des sources officielles. Ces mesures visent à renforcer la sécurité face aux menaces des groupes armés et des trafiquants. Bien que des cas aient été signalés dans des activités illégales par le passé, aucune preuve récente n’atteste d’arrestations de trafiquants liés au Polisario dans la zone de Lebriga.
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