Mémoires d’un gestionnaire | Ahmed Ould Bettar

Mémoires d’un gestionnaire | Ahmed Ould Bettar

Au CHU Beni Messous, à l’ouest d’Alger, j’ai appris un ensemble de techniques d’organisation des ressources que je mettrai en œuvre plus tard à l’hôpital. Mes responsabilités de gestionnaire comprennent le coaching, aider les superviseurs à prendre des décisions, organiser les services, mener des activités minimales, surveiller et évaluer les plans d’action, puis communiquer.

Les méthodes apprises ne sont pas très utiles, elles sont contaminées par une culture de gestion décentralisée, j’aborderai les enjeux de la gestion hospitalière, pourquoi parfois les institutions médicales s’effondrent, et pourquoi le ministère de la Santé ne peut pas changer les choses, je vais essayer d’aborder quelques unes en conséquence, l’hôpital n’a pas réussi à développer ses services conformément aux normes de gestion modernes, ainsi que la faible satisfaction de son personnel. L’un des facteurs les plus importants de l’échec de l’administration dans la réforme des hôpitaux est le choix de personnalités placées pour des raisons politiques.

Généralement, le directeur traite l’hôpital comme une agence gouvernementale, de sorte que l’hôpital passe généralement du système administratif au bureau privé pour fournir des services en fonction de l’importance. Au cours de ma carrière à l’intérieur du pays, j’ai rencontré deux directeurs formés en Syrie et en Irak, l’un à Kiffa et l’autre à Tidjikdja. Pendant cette période, j’étais effectivement au chômage technique. J’ai profité de cette récréation à Kiffa pour visiter d’autres services administratifs dans la wilaya. Je suis venu voir mes proches, le directeur du SMAR, feu Hamoud Ould Cheikh, Feu Michel Verges qui donnait des conseils pratiques, Yacoub Ould Erebih de Sonimex, le Hakem, Abdi Ould Horma, le commandant de la garde Sidaty Ould Dick et j’ai rendu visite au Premier ministre Mohamed Bilal Messoud de l’époque, il était « Coordonnateur de la cellule « Vivre contre le travail ». Propre, le peu de temps qu’il avait passé à Kiffa, il a gagné l’estime des populations sur le bras.
Le soir, je jouait au Scrabble avec M. Mohamed Ould Raphea, le Wali responsable, rigoureux et sociable.

Mémoires d’un gestionnaire | Exemple de cas

Habituellement, le directeur traite l’hôpital comme une institution gouvernementale, et ainsi l’hôpital passe habituellement d’un système administratif à un bureau privé pour fournir des services selon l’importance. Durant ma carrière à l’intérieur du pays, j’ai rencontré deux directeurs traditionnels, le premier à Kiffa et le second à Tidjikdja. Durant cette période, j’étais pratiquement en chômage technique. J’ai profité de cette récréation à Kiffa pour visiter les autres services administratifs de la Wilaya. Je venais voir mon parent, le directeur de la SMAR, feu Hamoud Ould Cheikh, Yacoub Ould Erebih de la Sonimex, le Hakem Abdi Ould Horma, le commandant de la Garde, Sidaty Ould Dick et j’avais rendu visite au premier ministre, Mohamed Bilal Messoud à l’époque, il était coordinateur de la cellule « vivre contre le travail ». Le soir, je jouais au scrabble avec Monsieur le Wali, Mohamed Ould Raphea qui était un responsable, rigoureux et sociable.

Et à Tidjikdja, j’avais commencé à écrire des articles de presse puisque mon directeur avait réduit ses tâches techniques à la gestion d’une campagne de relations publiques et on ne faisait pratiquement rien jusqu’à l’arrivée d’un nouveau directeur, Dr Hamahoullah Ould Cheikh, il y a eu une campagne de lutte contre le trachome qui nous a occupées un temps en quelques sortes.

Dans ces deux hôpitaux, les raisons de l’échec administratif sont également les tâches administratives sont déléguées à des tâches sans rapport avec la gestion technique de l’hôpital, ce qui entraîne de nombreux services auxiliaires, qui occupent une grande partie du temps de l’administrateur, tels que les services de santé et d’assainissement, les matériaux, l’informatique, etc. Et la solution pour fournir ces services est de signer un contrat de service pour le gérer, assurant ainsi un financement et des travaux aléatoires, faisant de l’hôpital un « département ministériel ».

Les relations deviennent tendues

En conséquence, la diversité des services auxiliaires fait des agents de santé une minorité isolée, incapable de jouer un rôle important.

Cette marginalisation conduit à l’interruption des réunions périodiques avec le personnel médical, et par conséquent à l’interruption des communications avec les principaux cadres hospitaliers, à l’exception des quelques-uns qui jouissent de la confiance du directeur pour des raisons personnelles.

Et l’un des signes de l’interruption est l’indifférence aux choix performants entre les cadres et la dépendance des primes de motivation aux facteurs sociaux, et non à l’excellence dans le domaine du travail.

Au fil du temps, les relations entre la direction et le personnel de santé sont devenues tendues et leur relation a eu tendance à être réticente, ce qui a poussé la direction à se lasser de toute demande visant à améliorer les services.

La gestion hospitalière nécessite une expertise avec une vision d’avenir, car la médecine est un monde en évolution et elle nécessite une expérience avec la capacité d’évaluer les résultats, d’appliquer des mesures précises de la créativité au travail et de les lier à des récompenses.

Si l’administration ne parvient pas à exécuter les tâches de la gestion moderne des soins de santé, ce qui conduit à la fragmentation des objectifs et à l’échec des stratégies de développement, à l’absence d’équipes de travail, puis les hôpitaux deviennent des bureaucraties fournissant des services spécifiques, le moral va s’effondrer et les initiatives de développement disparaissent dans le domaine de la santé.

À suivre…

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page