Mauritanie: vers un système permanent de gratuité des soins

Le Premier ministre préside une réunion du comité ministériel chargé du suivi de la mise en place du système d’assurance maladie

Mauritanie: vers un système permanent de gratuité des soins
Le Premier ministre, M. Mohamed Bilal Messoud, a présidé mardi une réunion du comité ministériel chargé de superviser la mise en place de l’assurance-maladie universelle au Cabinet du Premier ministre. La réunion a d’abord présenté et discuté les recommandations du comité technique multisectoriel et le projet de mise en place d’un système d’assurance-maladie universelle.

Le Comité ministériel a examiné les systèmes de parrainage de soins mis en œuvre individuellement par tous les secteurs, que ce soit dans le cadre d’un système basé sur les cotisations à la Caisse d’assurance-maladie ou à l’assurance-maladie solidaire, ou encore des systèmes mis en œuvre par les ministères au profit de certaines catégories spécifiques.

Ce comité appelle à l’adoption d’un système d’information pour gérer les fonds couvrant l’assurance-maladie au sein des organisations hospitalières afin de contrôler les ressources financières allouées aux coûts de traitement.

Le Premier ministre a ordonné aux départements impliqués de redoubler d’efforts afin de mettre en place un système permanent de gratuité des soins qui servira de base à un système universel d’assurance-maladie au niveau national afin de renforcer le système de prise en charge des traitements et d’assurer la proximité des services au citoyen.

L’avantage d’une telle orientation stratégique réside dans le fait qu’elle soit plus simple à mettre en œuvre au niveau opérationnel. En effet, les services couverts étant indépendants du revenu personnel, ils sont également accessibles aux non-pauvres, souvent de manière disproportionnée, d’autant plus que les barrières géographiques sont plus prononcées pour les plus pauvres.

Les données existantes sur l’impact des politiques de gratuité sur la protection financière et l’utilisation des services de santé dressent un tableau très différent.

Cela pourrait exacerber la fragmentation du financement de la santé, perturber la prestation des services de santé, et même conduire à une augmentation des paiements informels versés aux patients pour des services souvent gratuits.

En outre, cela nécessite souvent une plus grande autonomie des prestataires dans la gestion de leurs propres ressources.

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