Mauritanie: L’ex président Ould Abdelaziz refuse l’exil et rejoint un petit Parti politique. Une nouvelle ère commence!

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« Tous les moyens matériels et humains ont été utilisés pour me viser arbitrairement. L’unique raison pour cela, c’est de m’empêcher de faire de la politique », a déclaré Mohamed Ould Abdelazz, celui qui a dirigé la Mauritanie de 2008 à l’élection mi-2019 de son ancien chef de cabinet et ministre Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

L’ex-président mauritanien, sous le coup d’une enquête pour corruption, a exclu de partir en exil, lors de sa première conférence de presse depuis qu’il a rejoint un petit Parti d’opposition au début du mois, le Ribat National, après avoir été évincé de l’Union Pour la République (UPR), qu’il avait fondé en 2009 et qui détient toujours une forte majorité au Parlement:

« Il ne faut pas qu’ils pensent qu’ils peuvent me faire plier (…) Je ne partirai pas, ni au Sénégal, ni au Mali, ni au Maroc, ni en Algérie, ni dans un quelconque autre pays et ni en France ».

Abdelaziz, qui n’a à aucun moment prononcé le nom de son successeur lors de sa conférence de presse, a accusé ses adversaires de mener contre lui « une vaste campagne de dénigrement et de procédures judiciaires contraires à la Constitution »:

En mars, un Juge d’Instruction de Nouakchott l’a inculpé de corruption et placé sous contrôle judiciaire, ainsi qu’un de ses gendres, deux anciens Premiers ministres et plusieurs ex-ministres et hommes d’affaires.

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