Mauritanie : le gouvernement réduit les dépenses

Mauritanie : le gouvernement réduit les dépenses.
Les exigences gouvernementales ont été revues à la baisse, mais l’orientation des investissements reste à la hausse.

Le gouvernement a annoncé qu’il réduirait les coûts de fonctionnement, conformément à la loi de finances 2023, qui évalue les ambitions budgétaires.

Le Conseil des ministres l’a adopté avec des coûts de fonctionnement passant de 19 % du PIB en 2022 à 16 % en 2023. 58 % du budget de l’Etat, contre 65 % en 2022.

Ce projet de loi vise la poursuite et l’accélération de la mise en œuvre des engagements du Programme de SEM le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, afin de consolider la relance de l`activité économique nationale, après l`impact négatif de la pandémie du COVID-19 et plus récemment celui de la guerre Russo-Ukrainienne, en vue de réaliser une croissance économique plus forte et équitablement répartie dans un environnement de bonne gouvernance, de justice sociale et de développement durable.

À ce sujet, les principales orientations retenues sont axées sur les directives suivantes :

1- Soutenir la poursuite de la reprise de l’activité économique à travers les investissements dans les infrastructures de soutien à la croissance et les secteurs à fort potentiel en matière de valeur ajoutée et de création d`emplois ;

2 – Préserver les équilibres macro-économiques ;

3 – Renforcer la mobilisation des ressources pour financer les politiques publiques engagées ;

4 – Élaborer les propositions budgétaires selon les priorités fixées et la rationalisation des dépenses de fonctionnement (baisse de leur poids dans les dépenses totales) ;

5 – Accorder la priorité au développement du capital humain et des services de base, conformément au Programme présidentiel et à la SCAPP ;

6- Poursuivre la mise en œuvre des programmes sociaux et de promotion de l’emploi ;

7 – Maîtriser la situation de l’endettement public ;

8 – Créer un espace budgétaire et l’orienter vers les secteurs et les domaines à fort impact social et économique.

Dans ce cadre, et conformément aux objectifs de la politique budgétaire reflétés dans le budget 2023, les dépenses de fonctionnement passeront de 19 % du PIB en 2022 à 16 % en 2023 ; elles représentent ainsi 58 % du budget de l’Etat contre 65 % en 2022. En revanche, les dépenses d’investissement continueront à bénéficier de la priorité en matière d`allocation des ressources, et seront portées à 42% des dépenses globales en 2023 contre 35% en 2022.

Par conséquent, cet état financier 2023 présente un solde de produits et de charges par rapport à 111 423 084 448 (111 423 844 448) Ouguiya MRU contre 108 142 161 346) pour la loi des finances 2022 soit une évolution progressive de 3 281 683 102 Ouguiya MRU en valeur absolue et de 3,03% en valeur relative.

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