Mauritanie : “la bataille entre la faction de Ghazouani et celle de Aziz ne concerne pas les mauritaniens.

Mauritanie : “la bataille entre la faction de Ghazouani et celle de Aziz ne concerne pas les mauritaniens. Elle concerne les chats gras d’un côté ou de l’autre” déclare Biram Dah Abeid

Lors de sa  conférence de presse, tenue  mercredi 1er juillet 2020, l’opposant Biram Dah Abeid déclare que la bataille qui oppose l’ancien et le nouveau président ne concerne pas les mauritaniens, mais  « c’est une querelle de  faction entre deux hommes d’un même système ».

Ainsi dit-il   « Qu’elle soit une querelle véritable  ou savamment orchestrée. Dans tous les cas de figure, elle reste quand même une querelle  entre deux hommes d’une même entité ».

Le leader de l’IRA ajoute que dans tous les cas, les intérêts des mauritaniens n’ont rien à voir  avec la querelle des deux hommes. «  Nous considérons que tous les mécanismes que chacun enclenche contre l’autre  relèvent d’une querelle intestine ».

Le  leader du mouvement abolitionniste estime que «le positionnement de l’opposition doit se faire contre la faction au pouvoir et celle qui l’a perdu et qui cherche à le récupérer ».

Il souligne en effet dans cette même perspective que « les mauritaniens doivent être vigilants. Ils ne doivent pas être bernés par cette bataille qui n’est pas la leur. Ce n’est pas la bataille du peuple mauritanien, des justes mauritaniens. La bataille entre la faction de Ghazouani et celle de Aziz ne concerne pas les mauritaniens. Elle concerne les chats gras d’un côté ou de l’autre ».

Depuis son retour après un court séjour à l’extérieur du pays au lendemain des élections présidentielles, Ould Abdel Aziz avait déclaré qu’il ne veut pas rester à l’écart de la politique de son pays. Une citation que son successeur et bras droit autrefois, n’a pas digéré d’entendre et qui lui a poussé finalement à l’écarter du parti UPR, parti au pouvoir.

Il voulait conserver toutefois des prestiges d’un ancien président  à qui on consulte aux décisions, mais son successeur lui a refusé catégoriquement ceci.

Alors ce malentendu a créé finalement une guerre entre Ould Abdel Aziz et le président Ould Ghazouani autrefois appelé son dauphin.

Aujourd’hui l’Etat est aux trousses de l’ancien président Ould ABDEL Aziz accusé de détournements des biens publics durant la période de son règne.

Diarry Ndiaye Ba

senalioune

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