Manifestation monstre à Rennes (France) contre la dictature militaire algérienne

Manifestation monstre à Rennes

Au moment où des marées humaines manifestent dans toute l’Algérie, l’appel du « Collectif Libérons l’Algérie » à un rassemblement contre la militarisation du régime algérien a tenu toutes ses promesses, le 20 octobre 2019, sur la Place de la République à Rennes (France) puisque de très nombreux algériens expatriés, qu’ils soient Arabes, Kabyles, Musulmans, Chrétiens et Juifs, y ont participé ainsi que des citoyens français venus en force soutenir cette imposante manifestation contre l’unique dictature militaire africaine à savoir l’algérienne qui n’arrête plus d’arrêter.

Oh la grosse honte africaine des frustrés du régime militaire algérien !

Les participants à cette mobilisation ont vivement dénoncé la fuite en avant du régime militaire algérien et appelé instamment les algériens à une mobilisation pacifique pour que triomphe la démocratie et au cours de laquelle le « Collectif Libérons l’Algérie » a rappelé que le peuple algérien réaffirme avec vigueur, tous les jours de semaine que Dieu fait depuis le 22 février 2019, son attachement indéfectible au projet de rupture définitive avec le système corrompu des militaires et le passage effectif à la démocratie et ce, au moment même où l’Etat-Major persiste et signe, comme à son habitude, dans sa logique fratricide et suicidaire.

la transition démocratique panique le régime

Un régime militaire algérien qui, paniqué à l’idée d’une véritable transition démocratique, s’emploie à user, à tort et à travers, de vieillottes pratiques de ruses, de menaces et de provocations à l’encontre du peuple algérien.

Mieux, l’Etat-Major algérien s’évertue à priver les algériens de leur capitale (Alger), de leur droit à manifester et à circuler librement ; une atteinte grave à l’une de leurs libertés fondamentales consacrées par la Constitution algérienne dans son article 55 et par la Charte Internationale des Droits de l’Homme de 1948.

Pour rappel le nom de la Place de la République, où s’est tenu cet imposant rassemblement pour le changement en Algérie, est le même que celle où s’est tenue à Paris la fumeuse réunion, du 12 octobre 2019, à laquelle ont participé deux tondus et trois rasés terro-polisariens et soutiens français confondus.

Une réunion, orchestrée, rappelons-le, par la dictature militaire algérienne du Général Ahmed Gaïd Salah, l’anti-marocain notoirement connu pour sa fuite en solo lors de la bataille d’Amgala fin janvier 1976 abandonnant ses troupes se faire dessouder par les Forces Armées Royales marocaines, avec l’aide du Parti Communiste Français et de certaines organisations à sa solde, qui fut un échec total contrairement à celle de Rennes organisée par les algériens expatriés, toutes races et religions confondues, pour une Algérie libre, démocratique et débarrassée de ces militaires qui gouvernent ce pays depuis son indépendance volée en 1962 pour s’enrichir sur le dos du peuple algérien comme des malfrats.

Une dictature algérienne de malfrats qui, selon « Human Right Watch (HRW) », interdit l’entrée aux observateurs de l’ONU, punit les manifestations publiques non autorisées, emprisonne les journalistes, persécute les minorités religieuses et autorise les hommes qui kidnappent des enfants à échapper aux poursuites s’ils épousent leurs victimes.

Par ailleurs, les médias canadiens viennent de révéler que la dictature militaire algérienne a acheté au Canada pour près de 12 millions de dollars canadiens d’armes et de munitions classiques en l’espace de deux mois (juillet et août 2019).

Ladite information a fait bondir les ONG’s canadiennes qui s’inquiètent sérieusement de l’usage de telles armes et munitions pour réprimer les libertés individuelles et les Droits de l’Homme en Algérie. Une affaire à suivre avec la plus grande attention par les médias et ONG’s internationaux !

Farid Mnebhi.

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