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Macron donne aux musulmans français un délai pour reconnaître l’islam comme « religion apolitique »

Macron donne aux musulmans français un délai pour reconnaître l’islam comme « religion apolitique »
Le président français Emmanuel Macron a demandé aux dirigeants musulmans de France d’élaborer dans les 15 jours une charte reconnaissant l’islam comme une foi apolitique.

Macron s’est entretenu avec plusieurs représentants islamiques, a indiqué France24, leur demandant d’élaborer une charte à laquelle devra adhérer le Conseil du culte islamique en France.

Macron a déclaré que la charte devrait inclure l’approbation des services publics français, en précisant que l’islam en France est une foi et non un mouvement politique, et en mettant fin à toute intervention ou affiliation avec des pays étrangers.

Lors de la réunion, il y a eu des discussions concernant la formation d’un conseil national des imams, qui donnerait une réponse pour la confirmation des religieux musulmans dans le pays.

Le président du Conseil français du culte islamique, Mohamed Mousavi, et le chef de la mosquée parisienne « Shams El Din Hafez » ont participé à la réunion, outre les représentants des neuf fédérations qui composent le Conseil français du culte islamique. (CFCM).

Le CFCM est un organisme désigné au niveau national qui sert d’interlocuteur formel auprès de la partie française dans la régulation des activités religieuses musulmanes.

Le président Macron a déclaré à l’assistance qu’il était urgent de « sortir de cette complication », soulignant qu’il estime qu’un certain nombre d’entre eux ont des positions ambiguës sur ces questions. Macron a annoncé que « si certains ne signent pas cette charte, nous en tirerons des conclusions », ajoutant qu’il avait pris en compte leurs offres.
Le Conseil des imams nouvellement créé pourra non seulement délivrer des permis aux imams, mais il aura également le pouvoir de révoquer ces permis s’ils violent la « Charte des services publics républicains » que Macron leur a demandé de créer.

Interdépendants du rôle des imams, ils devront avoir une certaine connaissance du français et un diplôme universitaire de niveau universitaire.

Avec la formation du Conseil national des imams, Macron espère profiler la présence de 300 imams étrangers de Turquie, du Maroc et d’Algérie d’ici quatre ans.

L’horrible décapitation le mois dernier de l’enseignant Samuel Paty, qui partageait des caricatures du prophète Mahomet avec ses élèves lors d’un cours sur la liberté d’expression, a relancé le débat sur l’islam en France.

Macron a défendu la stricte laïcité de la France et a réimprimé les caricatures du prophète Mahomet, provoquant une réaction violente de la part des musulmans du monde entier.

Il a également été accusé de persécuter les musulmans en France, le gouvernement réprimant les ONG musulmanes en vertu d’une nouvelle loi sur le « séparatisme » qui a été critiquée comme restreignant les libertés civiles.

Même avant la décapitation du mois dernier, Macron avait promis une nouvelle répression sévère contre « l’islamisme » qui a provoqué la dissidence et la punition des musulmans du monde entier.

Des manifestations contre l’islamophobie perçue par Macron ont éclaté dans le monde musulman, notamment en Afghanistan, au Pakistan, au Bangladesh, au Mali, en Mauritanie, au Liban et au Yémen.

Les dirigeants du monde entier ont également abordé la question, Macron et le président turc soutenant Tayyip Erdogan, échangeant armes et insultes.
Source : blitz.bg

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