Le revirement de Madrid est contraire au droit international

Le revirement de Madrid est contraire au droit international.

Rédaction LNR

L’Union progressiste des procureurs espagnols (UPF) a regretté le revirement du chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, sur le conflit au Sahara occidental, soulignant que sa nouvelle position est «contraire au droit international et aux obligations contractées par l’Espagne».«L’Union progressiste des procureurs regrette le changement de cap de la politique internationale que vous avez mené par rapport au processus inachevé de décolonisation du Sahara occidental», a écrit l’UPF dans une lettre ouverte adressée à Sanchez, soulignant que son soutien au sinistre plan d’«autonomie» proposé par le Makhzen «ne respecte pas le plan de paix de 1991 que le Royaume du Maroc lui-même a signé avec le Front Polisario, plus tard approuvé par le Conseil de sécurité de l’ONU». Ce revirement «aggrave les positions tenues par nos gouvernements précédents et, ce qui est encore plus inquiétant, contrevient au droit international actuel», a ajouté l’UPF. Rappelant, dans ce contexte, que l’ONU considère depuis 1963 le Sahara occidental comme un territoire non autonome et devrait donc être décolonisé par un référendum d’autodétermination, l’UPF a souligné que «l’Espagne ne s’est pas effectivement acquittée des obligations découlant de son statut de puissance administrante du territoire».
A ce titre, «et conformément aux dispositions de la Charte des Nations unies, l’Espagne a le devoir de promouvoir l’aide et les intérêts du peuple sahraoui, afin d’obtenir son progrès social, économique, politique et éducatif (…) et de transmettre des informations périodiques à l’ONU sur la situation dans laquelle se trouve ce peuple», a noté l’Union progressiste des procureurs espagnols, note l’APS.
Avant de conclure : «C’est à partir de ce cadre constitutionnel et en rappelant les obligations contractées par notre pays, non seulement en tant que membre de l’Union européenne et de la communauté internationale, mais, fondamentalement, en tant que puissance administrante, que nous souhaitons que vous, en tant que chef du gouvernement espagnol, adoptiez les mesures nécessaires pour assurer le respect de toutes les obligations internationales par l’Espagne, afin de permettre l’organisation du référendum sur l’autodétermination du peuple du Sahara occidental».
Le Premier ministre espagnol est dénoncé par l’opinion publique internationale et le peuple espagnol. De nombreux politiciens d’Espagne ont exprimé leur colère contre le revirement du Premier ministre espagnol.
De nombreux élus d’Espagne ont réitéré le soutien au peuple su Sahara occidental pour l’indépendance.
Abdelkader T.
Source: LNR

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