Le président Saïed : « La Tunisie refuse de s’aligner à une alliance contre une autre et rejette la politique des axes »
Le président Saïed : « La Tunisie refuse de s’aligner à une alliance contre une autre et rejette la politique des axes »
Par La Presse avec TAP
Le président de la République, Kaïs Saïed, a déclaré, jeudi, à l’agence Tunis-Afrique-Presse, que la Tunisie refuse de s’aligner à une alliance contre une autre et rejette la politique des axes.
La mondialisation est en train de « s’autodétruire » et nous ne voulons pas être ses victimes, a-t-il soutenu.
Dans nos déplacements à l’étranger, nous insistons constamment sur le principe de la souveraineté du peuple. Les questions tunisiennes, a-t-il souligné, figurent en tête des priorités auxquelles des solutions reposant sur une approche, exclusivement tunisienne, doivent être trouvées.
Les solutions à nos problèmes ne peuvent être uniquement résolues par « les chiffres, ni par le FMI, ni par aucun autre fonds ».
Aucune partie étrangère ne peut nous imposer ses solutions, ni ses propres alternatives à nos problèmes, a-t-il déclaré.
Le président Saïed insiste sur le fait que les solutions proposées de l’étranger doivent, avant tout, tenir compte de la situation économique et sociale de la Tunisie.
« Nous ne voulons pas des solutions dictées de l’étranger et qui profitent beaucoup plus à la partie qui les a proposées, alors que la situation reste inchangée en Tunisie ».
Dans nos relations extérieures, notre principe repose sur la souveraineté du peuple, sans leçons, ni solutions provenant de l’étranger.
Il a, dans ce sens, réaffirmé que les décisions de la Tunisie sont souveraines et ne peuvent émaner que de la seule volonté du peuple et de ses aspirations à la liberté et à la dignité.
Évoquant les rencontres qu’ils a effectuées à Ryad et à Washington, le président de la République a indiqué qu’elles ont été axées surtout sur la conjoncture actuelle, les profondes mutations à l’échelle mondiale et leurs répercussions sur l’économie mondiale et les économies nationales.
Ces répercussions ne sont pas uniquement économiques, elles sont aussi sociales en Tunisie et dans le monde, a-t-il dit.
La Presse