Le Maroc accuse le Polisario de mettre en danger le cessez-le-feu et de défier l’ONU

Le Maroc accuse le Polisario de mettre en danger le cessez-le-feu et de défier l’ONU

Rabat dit agir avec « retenue » face aux « provocations » de ces dernières semaines L’Union africaine exhorte les parties à « réduire les tensions et reprendre les négociations »

MADRID, 12 (EUROPA PRESS)- Le gouvernement du Maroc a accusé le Front Le Polisario a mis en danger le cessez-le-feu au Sahara Occidental pour ses derniers mouvements autour du col de Guerguerat, à la frontière avec la Mauritanie, et a assuré qu’il agissait au «mépris» clair du secrétaire général de l’ONU …

La source a dénoncé le «blocage» du passage par les «séparatistes», les «provocations» aux forces marocaines et «l’intimidation» des troupes de la MINURSO, la mission de maintien de la paix déployée par les Nations Unies et dont le mandat a été renouvelé précisément le mois d’octobre. Selon Rabat, ces derniers mouvements «mettent gravement en péril le maintien du cessez-le-feu», pour lequel le gouvernement marocain a exhorté le Polisario à «s’abstenir de tout acte susceptible de déstabiliser la situation ou compromettre la reprise du processus politique », actuellement au point mort.

Selon Rabat, ces derniers mouvements «mettent gravement en danger le maintien du cessez-le-feu», pour lequel le gouvernement marocain a exhorté le Polisario à «s’abstenir de tout acte susceptible de déstabiliser la situation ou de compromettre la reprise du processus politique», actuellement stagnant. Pour Rabat, qui dit agir avec « mesure » et « sagesse » pour éviter une escalade des tensions, il s’agit aussi « d’actes de défi » à Guterres, qui a appelé à la préservation de la liberté de circulation. Le Polisario a récemment averti que la MINURSO n’était pas une « police de la circulation ».

PRÉOCCUPATION DE GUTERRES ET L’UNION AFRICAINE

Le chef de l’ONU a spécifiquement évoqué la question de Guerguerat mercredi lors d’une conversation téléphonique avec le ministre mauritanien des Affaires étrangères. Selon l’agence AMI, les deux parties se sont déclarées préoccupées par la « gravité » de la situation et Guterres a exhorté la Mauritanie à calmer les choses.

Le gouvernement marocain, qui a reproché à l’Algérie de soutenir le Front Polisario, a déjà fait savoir qu’il «n’acceptera pas de changement de statut de la zone à l’est et au sud du système de défense», car «elle fait partie intégrante du territoire marocain « . Le Maroc a toujours écarté les aspirations territoriales du Polisario, qui appelle à la tenue d’un référendum au cours duquel les sahraouis peuvent décider s’ils veulent s’établir en pays indépendant.

Résultats de traduction

L’un des objectifs sous-jacents de la constitution de la MINURSO est précisément la tenue de ladite consultation, mais l’immobilité des parties a compliqué tout progrès. En décembre 2018 et mars 2019, il y a eu deux approches timides, mais celles-ci ont été suspendues après la démission du dernier envoyé spécial de l’ONU, l’ancien président allemand Horst Koehler. Un an et demi après son départ, le poste reste vacant.

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, en sa qualité de chef d’équipe de l’Union africaine, a exhorté les deux parties à «désamorcer les tensions et à reprendre les négociations», en vue de maintenir le cessez-le-feu et d’avancer vers un référendum qui permet au peuple sahraoui « d’exercer son droit à l’autodétermination ».

De même, il a exhorté Guterres à nommer «d’urgence» un nouvel envoyé spécial pour s’occuper des «causes profondes de ces tensions» et contribuer à la recherche d’une «paix durable» dans la région.

(c) 2020 Europa Press

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