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Le Gouvernement et la période post-pandémique.

Le Gouvernement et la période post-pandémique.
Après un va-et-vient avec la nomination du Premier ministre, le 6 août 2020 pour devenir le second premier ministre sous l’ère Ghazouani dès la fin du règne de Mohamed Ould Abdel Aziz, l’arrivée de Mohamed Ould Bilal Messoud a mis fin à une crise apparemment non résolue et persistante qui a duré plus d’une décennie. Et dans le contexte du conflit majorité-opposition, il y a eu une série de développements rapides, à commencer par le retrait soudain et rapide des querelles et les pourparlers sur une solution politique.
Le Président de la République attribuant alors ce dernier aux partis et au gouvernement pour préparer les futures élections.
Ce dernier malgré de vives différences avec certains partis dont AJD/MR et Tawassoul, a accompli cette concertation à la fois record sans précédent dans tous les gouvernements post-2005, en un mois, tous ces éléments sont apparus gains séquentiels.
Mais en politique généralement, les victoires ne sont pas des réalisations, la première est une victoire sur les adversaires pour surmonter les obstacles qui se dressent sur le chemin et obtenir le prix du vainqueur, la seconde est les avantages tangibles et réalisables que la société ressent.
Le Président triompha et remporta la palme, en formant une CENI qui fait l’unanimité, mais il resta devant lui la tâche la plus difficile et la plus complexe liée à la mise en œuvre de plus de réalisations pour une société largement affectée par la pandémie et le conflit ukrainien malgré les nombreuses actions menées dans le cadre des filets sociaux ou de la relance de l’économie.
Certains ministres qui sont des parties conflictuelles ont transformé,dit-on, les ministères et les institutions en fiefs partisans pour servir les intérêts des parties contre les intérêts communautaires.
C’est d’autant plus vrai que Ghazouani même avec une baguette magique ne pourra pas changer ces faits négatifs sur le chemin pour y mettre fin ensuite, pour une raison qu’il est clair et simple que son soutien est à la fois le fabricant de son électorat qui va lui permettre de briguer un second mandat et le premier bénéficiaire.
Sans un choc sérieux, un nouveau gouvernement serait une répétition familière et un échec similaire à celui des gouvernements précédents.
Il y a deux faits importants dans le fait de réussir à former ce consensus.
Le premier est que le programme prévoit la tenue d’élections, après modification de la CENI.
Le second est que le pays est entré dans une nouvelle phase de transition, menant à de nouvelles élections qui résoudront les problèmes liés à la période post-pandémique.

La Rédaction Rapideinfo

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