Le calvaire du skipper abandonné en Mauritanie est enfin terminé.

Le calvaire du skipper retenu en Mauritanie est enfin terminé.

Après plus de 45 jours d’angoisse, le skipper du bateau de pêche de Huelva détenu par les autorités mauritaniennes a enfin été libéré et a réussi à rentrer en Espagne après une odyssée marquée par l’incertitude et la peur constante pour sa vie.

Pendant sa captivité, le skipper a été soumis à des conditions extrêmes d’insécurité en raison de l’absence de droits et de garanties procédurales de la Mauritanie, qui l’accusait d’avoir causé la mort de quatre pêcheurs locaux après un accident entre son bateau et celui des victimes. Craignant quotidiennement pour son intégrité physique, le patron vit depuis plus de six semaines dans des conditions inhumaines, selon sa défense.

La libération du skipper n’a pas été sans défis. Après sa libération, il a dû entreprendre un voyage exténuant de 18 heures pour rentrer chez lui. De Mauritanie, il s’est rendu au Sahara et de là à Casablanca, où il a finalement pu embarquer dans un avion pour Séville, selon le cabinet d’avocats Osuna, qui s’occupe de son cas.

Abandonné par son pays

Au cours du dernier mois et demi, le comportement des autorités diplomatiques espagnoles et de la société propriétaire du bateau de pêche a été mis en doute par leurs avocats, qui se sont battus pour la libération du skipper de Huelva.

Les autorités mauritaniennes ont accusé l’employeur, de manière prétendument infondée, d’avoir commis un homicide imprudent en relation avec la mort des quatre personnes. Lors de sa détention, le patron n’a reçu aucun document judiciaire ou policier à l’appui de ces accusations, ce qui l’a laissé dans une situation d’impuissance totale.

Le skipper a catégoriquement nié toute implication dans les quatre décès qui lui sont attribués et qui, selon ses avocats, sont sans fondement. Dans ses déclarations, il a réitéré son innocence et exprimé son souhait que les faits soient clarifiés objectivement.

Avec sa liberté récemment retrouvée, le skipper a l’intention de demander à l’État espagnol la responsabilité de ce qu’il considère comme une mauvaise gestion de son cas. D’autre part, il intentera également une action en justice contre la société propriétaire du bateau de pêche, afin de clarifier sa rétention et de demander une éventuelle indemnisation pour les dommages subis.

avec agences

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