L’article d’Anne Vergonce, « Sous le ciel de Chinguetti, éclats de mémoire et promesses d’avenir pour la Mauritanie », suscite une profonde admiration pour la richesse culturelle, historique et humaine de Chinguetti et de la Mauritanie. L’auteur réussit à mêler descriptions évocatrices et analyses géopolitiques pour transmettre l’importance de cet événement et de cette ville mythique.
Inspirations et ressentis :
Émerveillement devant le patrimoine culturel :
La description de Chinguetti comme une « Sorbonne du Désert » avec ses manuscrits médiévaux inestimables et son architecture intemporelle suscite un profond respect pour ce lieu. Cela rappelle l’importance de préserver ces trésors, témoins d’un âge d’or intellectuel et spirituel.
Espoir pour l’avenir de la Mauritanie :
Les initiatives décrites, telles que la numérisation des manuscrits, les investissements dans les infrastructures et les réformes du président El Ghazouani, inspirent un optimisme pour un développement équilibré et durable. La vision d’une Mauritanie stable, ouverte et réconciliée avec sa diversité culturelle est très touchante.
Fierté face à la résilience :
Le festival des cités du patrimoine illustre la capacité des Mauritaniens à conjuguer traditions et modernité. Cet effort collectif pour préserver et promouvoir leur patrimoine dans un contexte parfois difficile est admirable.
Enthousiasme pour la dimension internationale :
La participation d’organisations comme l’UNESCO, ainsi que de figures reconnues comme Audrey Azoulay et Jack Lang, confère une portée mondiale au festival. Cela renforce l’idée que la culture peut être un puissant vecteur de diplomatie et de reconnaissance internationale.
Une réflexion sur l’identité et l’universalité :
Le texte invite à méditer sur la manière dont les racines culturelles profondes peuvent être un levier pour s’adapter aux défis contemporains, tout en restant fidèles à leur essence.
Sentiments généraux :
En lisant cet article, on ressent une combinaison d’émerveillement, d’espoir et de gratitude. Il évoque une Mauritanie fière de son passé, engagée dans son présent et tournée vers un avenir prometteur, à l’image de Chinguetti, ville-mirage qui unit mémoire et modernité.
Plusieurs aspects de cet article sont particulièrement touchants et interpellent par leur portée culturelle, sociale et politique :
La richesse du patrimoine intellectuel et spirituel de Chinguetti :
La description des manuscrits médiévaux et du rôle de la ville comme « septième ville sainte de l’Islam » est fascinante. Cela met en lumière l’importance de la transmission du savoir et de la spiritualité à travers les âges, dans un contexte où ces trésors sont menacés par le temps et l’environnement.
La résilience face aux défis contemporains :
L’effort de numérisation des manuscrits et les initiatives locales pour préserver ce patrimoine montrent une volonté forte de résister à l’effacement culturel. Cela illustre également une capacité à conjuguer technologie et traditions pour répondre aux enjeux du XXIe siècle.
Lire l’article:
Sous le ciel de Chinguetti, éclats de mémoire et promesses d’avenir pour la Mauritanie
par Revue Conflits
Ville consacrée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1996, Chinguetti a accueilli, du 13 au 17 décembre, la 13e édition du festival des cités du patrimoine, au cœur de la Mauritanie. Placée sous le haut patronage du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, cette édition a mis en lumière la capacité du Sahel à dépasser les préjugés d’insécurité pour envisager un avenir de stabilité et de prospérité.
Anne Vergonce, envoyée spéciale
Au détour des dunes de l’Adrar, Chinguetti surgit comme un mirage aux contours précis. Les ruelles sinueuses bordées de maisons ocre semblent suspendues hors du temps, tandis que l’ombre des patios protège un art de vivre immémorial. Au cœur de la cité, la vieille mosquée au minaret carré se dresse avec une sobre majesté, témoin de l’âme spirituelle du lieu. Non loin de là, la nouvelle ville émerge en écho moderne, symbolisant une Mauritanie en mouvement. Cette “Sorbonne du Désert” abrite dans ses bibliothèques des manuscrits inestimables, vestiges d’une érudition médiévale où la théologie, les sciences et la littérature se rejoignent. De ces pages fragiles surgit la mémoire d’un âge d’or intellectuel, qui continue de faire de Chinguetti la « septième ville sainte de l’Islam » et un pôle de lumière au cœur du Sahara…
Source : Revue Conflits
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