La vie des villes anciennes

La vie des villes anciennes

Une ville ancienne est une agglomération qui a existé depuis plusieurs siècles. Dans notre pays,

Ces villes avaient connu jadis un essor.

Koumbi Saleh, Ouadane, Chinguitty, Tichitt, Oualatta… Ces villes avaient connu jadis un essor.

économique, culturel, religieux et commercial florissant !

Les villes anciennes vivaient du commerce transsaharien, de l’agriculture, de l’élevage, du troc et

des échanges entre l’Orient, le Maghreb et le Sud du Sahara. Les caravanes de dromadaires

quittaient l’ Asie, la méditerranée et le Moyen-Orient à destination de l’ Afrique au sud du

Sahara.Sahara. le sucre, le thé, le blé, les tissus en soie qui étaient

contre du sel de nos Sebkha , de la gomme arabique , de l’or. Une fois les échanges effectués, les

denrées alimentaires échangés permettaient à ces villes anciennes de développer un autre

commerce plus au sud vers la vallée du fleuve avec les populations négro-africaines. Ici aussi, les

caravanes de dromadaires venaient chargés du sucre, du sel et des tissus et des dattes ; sur place,

les principaux produits étaient échangés contre de l’or, du mil , de la gomme arabique et d’autres

produits. L’ élevage des dromadaires, des bovins, des caprins et des ovins étaient la principale

activité en dehors du commerce transsaharien.

La chasse, la pêche ainsi que la cueillette de la gomme arabique étaient des activités florissantes.

pendant les périodes de grandes abondances. Les principaux gibiers étaient des gazelles, des

Autruches, des varans et des girafes. La viande des gibiers était séchée et servait des

nourritures pendant des très longues périodes. La pêche était pratiquée dans les marres et près des

rivières.

Parfois, aussi, les commerçants arabes apportaient des chevaux et des dromadaires qu’ils

échangeaient contre d’autres produits du sud. Les villes ne vivaient pas seulement que du commerce

caravanier , l’agriculture était pratiquée près des oasis et autres points d’eau ainsi que le maraichage

.Dans ces villes anciennes se développaient des universités d’enseignement du Coran , de la

grammaire arabe, de l’astrologie, de la jurisprudence islamique ainsi que l’interprétation du

Coran. On enseignait les fondements du rite malékite et d’autres livres chers à nos savants.Des

grands foyers de savoirs furent développés dans ces villes ainsi que des bibliothèques avec des

milliers de manuscrits furent développés et les disciples venaient de partout pour parfaire leurs

enseignements en sciences islamiques

Dans la ville de TICHITT , un commerce florissant se développa, jusqu’à l’avènement des colons

portugais, hollandais, espagnoles et français qui développèrent la navigation maritime et fluviale

tuant ainsi ces villes anciennes qui ne vivaient et ne dépendaient que des échanges entre le nord et

le sud !

Aujourd’hui, la vie dans nos villes anciennes est devenue un véritable calvaire du fait de l’inactivité

de la route transsaharienne et de l’avancée du désert. Des milliers de manuscrits restent cependant

dans les bibliothèques et souvent conservés dans des mauvaises conditions.

Les festivals des villes anciennes et le tourisme ainsi que l’appui financier généré lors de ces

activités combinées aux bonnes volontés permettent tant soit aux vieilles cités de survivre !

Soumission de Yahya Niane correspondant de Rapide info au Gorgol

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