La majorité pour un parti, non une majorité de partis

La majorité pour un parti, non une majorité de partis

La démocratie a ses règles qu’il faut savoir respecter. S’il est établi que « gouverner, c’est prévoir », l’on comprend alors aisément le souci du parti El-Insaf de s’assurer une majorité confortable dans la future Assemblée nationale pour permettre au gouvernement dont il est le bras politique de parachever, à son aise, le programme « Taahoudati », en cette fin de quinquennat du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, et de préparer la « mère des batailles », la présidentielle de 2024. Quoi de plus naturel donc que de vouloir s’assurer une majorité propre (celui qui trouve sa mère ne tête pas sa grand-mère, dit un dicton de chez nous) plutôt que de compter sur le soutien d’amis politiques (la majorité présidentielle) qui ont leurs propres agendas : réduire l’écart avec le Premier des partis politiques en Mauritanie.

Question de bon sens : El-Insaf est en droit de rappeler le sacro-saint principe de respect de la discipline du Parti en ce moment où la dispersion des efforts profite à ses adversaires directs, qui ne sont pas forcément de la majorité (Suivez mon regard.). Cette lecture politique d’une course électorale à enjeux multiples – et variables – justifie, à elle seule, la fermeté de la direction du parti El-Insaf, quant aux respects de ses choix. El Insaf est en droit de rappeler le sacro-saint principe de respect de la discipline du Parti en ce moment où la dispersion des efforts profite à ses adversaires directs, qui ne sont pas forcément de la majorité (Suivez mon regard.). Tout simplement.

Sneiba Mohamed

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