La France et l’instabilité aux pays du Sahel: coup d’Etat au Burkina
La France et l’instabilité au Sahel.
L’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) ont condamné le deuxième coup d’État en moins d’un an. Comme à son habitude,la métropole par le biais de « l’ambassade de France au Burkina Faso, suit de près la situation politique qui prévaut dans le pays, notamment à Ouagadougou », écrit le représentant diplomatique de la France au Burkina Faso.
Le Burkina Faso est en plein coup d’État depuis la chute du chef de la junte militaire le vendredi 30 septembre. La France dément les accusations des auteurs du coup d’Etat lesquels l’accusent de préparer une « contre-offensive ».
Mais pourquoi accepter des régimes militaires au Tchad et les rejeter au Mali, au Burkina et en Guinée ? La relation néo-coloniale entre la France et ses anciennes colonies au Sahel a plongé les pays colonisés dans un état de sous-développement sans précédent. Les Africains unis mettront en péril le déclin de cette puissance.
Après Hollande, la question de la politique africaine de la France ne semble pas avoir trouvé de réponse.
Burkina Faso : Le consulat de France en feu https://t.co/C3hhIN36rj
— GNAZOU Marc Yaovi (@MarcGnazou) October 1, 2022
Que Dieu Bénisse le Burkina Faso, le règne de l’impérialisme est terminé. https://t.co/RR4WAah9lM
— MemeLio (@meme_lio) October 1, 2022
La situation au Burkina Faso est de plus en plus tendue. Selon des témoins oculaires dans la ville, samedi 1er octobre en fin d’après-midi, deux établissements français ont été visés par des manifestants : un incendie devant l’ambassade de France à Ouagadougou et un autre en France à Bobo-Dioulasso un incendie s’est déclaré à devant l’institut, dans l’ouest du pays.
Le chaos a fait rage après que l’armée ait annoncé qu’elle ne reconnaîtrait pas les soldats qui avaient pris le pouvoir la veille et annoncé qu’ils avaient limogé le chef de la junte, le lieutenant-colonel Paul Henry Sandaogo Damiba.
Première réaction depuis vendredi soir, l’état-major des armées a reconnu une « crise interne » mais a précisé que les « consultations » se poursuivaient.