La diplomatie de Bourita dans un égout nauséabond

La diplomatie de Bourita dans un égout nauséabond.

La diplomatie marocaine s’est illustrée, vendredi 22 aout 2024, à Tokyo de piètre façon :
Un agent des services secrets marocains, bénéficiant d’un passeport diplomatique marocain
pour bénéficier des faveurs du Japon, en costume cravate, badgé comme délégué, a été dépêché
à Tokyo pour une mission précise : Empêcher à tout prix, y compris par l’agression physique violente d’un invité officiel par le pays hôte, la participation
de la République Arabe Sahraouie Démocratique à la réunion ministérielle de la TICAD
au risque
de la saborder.

Cet acte de sauvagerie, qui n’a rien de la diplomatie, est considéré comme une insulte au pays hôte
et aux pays africains participants. Il a été réprimé unanimement et de la manière la plus vigoureuse.

Cette agression physique caractérisée est une réédition d’un autre épisode tout aussi humiliant pour le Maroc
lors d’une réunion dans le même cadre de la coopération afro-nipponne à Maputo. La délégation marocaine avait
tenté d’empêcher, par les mêmes méthodes physiques violentes, là aussi, la délégation sahraouie invitée par
les deux pays coorganisateurs, le Japon et le Mozambique. La presse marocaine officielle et officieuse
avait, en vain, tenté de faire retourner la situation en faveur de l’agresseur récidiviste.

Suivant le même entêtement, Il en a été de même lors de la dernière TICAD tenue à Tunis, où les manœuvres
menées par une nombreuse délégation n’ont pas pu empêcher la participation pleine et entière de la RASD.

Un autre incident du même genre et de la même absurdité marocaine s’est produit à Kingston en Jamaïque à l’une
des sessions régulières du comité de décolonisation de l’ONU pour débattre du conflit du Sahara Occidental.
Un des délégués marocains avait échafaudé un scénario selon lequel il aurait été victime d’une agression d’un diplomate algérien alors que le contraire s’était produit contre une déléguée algérienne. Comme à Abidjan
lors du sommet Union Afrique-union Européenne, les tentatives de soudoyer, de corrompre et de chantage du Maroc ont toutes fait flop avec l’humiliation comme seule récompense.

Les dérapages violents successifs de la diplomatie marocaine ne se comptent plus tellement elles
sont devenus légion et sujets de moquerie du Maroc au sein dans les coulisses de l’Union africaine, des
Nations Unies et la discréditent aux yeux de pays africains et non africains qui souhaitent établir une
coopération avec le Continent.

Mais que voulait-il le Maroc en fomentant, en planifiant et en organisant dans un timing étudié une agression, largement médiatisée, contre le représentant officiel d’un pays membre de l’Union Africaine invité au même titre que tous les autres Etats membres, selon une décision à l’unanimité qui stipule que la participation de ceux-ci est automatique dans les fora de partenariats qui lient l’Organisation continentale aux pays et organisations
tiers dans un esprit inclusive intangible et d’unité africaine indivisible ?

La réponse sans ambigüité renvoie aux motivations profondes de l’adhésion en 2017 du Maroc à l’Union Africaine dans l’objectif de faire imploser l’Organisation continentale, en voulant en vain y introduire l’entité sioniste et en paralysant l’Union du Maghreb Arabe, qui comptait accomplir une mission d’intégration continentale.

La bassesse des calculs du « makhzen » autant que ses méthodes agressives violentes pour imposer ses thèses infondées du point de vue du droit international, de la doctrine onusienne et de la légalité au Sahara Occidental, est simplement qualifiée de voyouterie exécrable.

Quand à la propagande marocaine et ses relais qui excellent dans le mensonge et le travestissement des faits, comment donc, la délégation de la République Arabe Sahraouie Démocratique pouvait-elle participer à la TICAD si telle n’était pas la volonté du pays hôte ? Comment ose-t-elle expliquer comment la délégation sahraouie était entrée au Japon ? Comment s’était-elle installée dans un hôtel à Tokyo et occuper son siège dans la salle de conférence avec sa pancarte du nom de la RASD ?

Le mytho de la presse marocaine est facilement débité, l’expliquer est un autre exercice qui lui est impossible, habitué à fabuler toute honte bue et sans rougir.

Ca sent si mauvais que Tokyo va devoir désinfecter le lieu d’hébergement de la délégation marocaine !

Mohamed El-Abassi, ex-diplomate

TICAD. pdf

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