La banalisation des coups d’État successifs en Afrique peut avoir plusieurs raisons :
La banalisation des coups d’État successifs en Afrique peut avoir plusieurs raisons :
Instabilité politique : De nombreux pays africains ont connu des périodes d’instabilité politique depuis leur indépendance. Les coups d’État sont souvent le résultat de luttes de pouvoir entre différents acteurs politiques ou militaires, qui profitent de cette instabilité pour prendre le contrôle du pays.
J’explique ça par les faibles institutions démocratiques dans certains pays africains, les institutions démocratiques sont encore en développement et ne sont pas suffisamment solides pour résister à une prise de pouvoir par la force. Cela peut conduire à une banalisation des coups d’État, car les acteurs politiques voient cela comme un moyen plus facile d’accéder au pouvoir que par des élections démocratiques malheureusement.
Quand l’economie sont fragilisée les problèmes économiques, tels que la pauvreté et le chômage, peuvent également contribuer à la banalisation des coups d’État en Afrique. Les populations peuvent être frustrées par l’incapacité des gouvernements à résoudre ces problèmes, ce qui rend les coups d’État plus acceptables ou même souhaitables dans certains cas.
Précédents non sanctionnés : Dans de nombreux cas, les coups d’État en Afrique n’ont pas été suffisamment sanctionnés par la communauté internationale. Cela peut donner l’impression que ces actions sont acceptées ou tolérées, ce qui encourage leur répétition et c’est qui se passe dans certains pays africains.
Il est important de noter que la banalisation des coups d’État n’est pas une réalité dans tous les pays africains, et de nombreux pays ont réussi à maintenir des institutions démocratiques stables et à éviter les prises de pouvoir par la force.
Cependant, pour lutter contre ce phénomène, il est essentiel de renforcer les institutions démocratiques, de promouvoir le respect de l’État de droit et d’encourager la communauté internationale à condamner fermement les coups d’État.
Abdoulaziz DEME
Le 10 Octobre 2023